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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 07:07

AURORE

 

 

Qu’est ce qui a fait que ce jour là……

 

 

                            A cette époque là, c’était le début de notre fréquentation du magasin Auchan, à proprement parler, nous ne connaissions personne .Ce jour là, donc, pas de caissière de connaissance, lorsque mon regard est attiré par une petite jeune blondinette un peu recroquevillée sur sa chaise où c’est la chaise qui est réglée trop basse, le regard furtif, comme inquiète. Je traduis par une attitude de soumission, comme quelqu’un qui a peur. C’était peut être une débutante, ce qui expliquerait ses craintes, à moins que ce soit de la timidité. Quoi qu’il en soit, elle ne peut pas continuer comme ça. Il y a peut être aussi la crainte du client et donc sur la défensive.

                   Sûr, il y a de drôles de clients, de sacrés grincheux qui s’en prennent aux caissières, les rendent responsables de leurs malheurs alors qu’elles n’y sont pour rien. C’est plus facile d’engueuler une caissière que d’aller dire au Directeur ce qui ne va pas. La pauvre, tenue par le devoir de réserve elle ne peut rien répondre de peur de perdre sa place.

                   Pourquoi m’attire-t-elle ?

                   Je n’en sais rien, c’est instinctif. En tous cas, ce n’est pas son sourire, il n’y en a pas. Je crois que tout ça cache quelque chose.

- Bonjour Monsieur

 - Bonjour Madame ou…Mademoiselle ?

                   Est-ce que c’est mieux ou plus mal de dire bonjour Madame à une demoiselle ou de dire bonjour Mademoiselle à une dame ? Je n’aime pas me tromper, il faut donc que je sache et puis disons le nettement je suis curieux et j’aime connaître les gens à qui je parle.

                   Après un court temps d’hésitation ou de réflexion, d’un œil vague envers le client qui la regarde :

 - Mademoiselle.

                   En elle-même peut être se dit-elle : il est indiscret ce client.

                   J’ai le temps d’apercevoir sur son badge son prénom Aurore. Tiens ce n’est pas mal, cela lui va bien.

                   Le client suivant presse, ce sera tout pour aujourd’hui.

 

 

                   Les jours suivants pas de Aurore, puis un jour quand même je la retrouve, sans être trop sûr. Je l’aurais revue le lendemain, je l’aurais bien reconnue, mais là j’ai des doutes et je n’ose pas la dévisager. Si c’est elle, je vais mémoriser ses traits, et elle n’a pas mis son badge. Alors j’y vais au culot.

 - Bonjour Aurore

Très étonnée me jette un sacré regard rapide, elle a un doute, en même temps elle tâte partout pour voir si elle n’aurait pas mis par mégarde son badge alors qu’elle savait très bien qu’elle ne l’avait pas mis.

Alors, d’un air courroucé :

 - Comment avez-vous su mon nom ?

Je ne dis pas que je l’ai relevé l’autre fois sur son badge

 - Sur le ticket de caisse.

 - Ah ! Oui, c’est vrai, mais je ne suis pas la seule, la caissière d’a côté s’appelle aussi Aurore.

Coup d’œil rapide derrière ; Cela ne peut pas être celle là, ce n’est pas qu’elle est moche, mais, non, non.

 - Non, c’est bien vous.

                   Bon, ça va mieux, elle esquisse un petit sourire, un tout petit, celui d’un libre service où on n’a pas le temps de sourire.

                   Apparemment, elle est comme qui dirait sur la défensive. De qui ou de quoi a-t-elle peur, c’est peut-être la première fois qu’un client l’appelle par son nom.

                   Son comportement m’amuse et renforce ma détermination à mieux la connaître. Je crois aussi que j’éprouve une certaine affection envers elle, pourquoi ? Ca ne s’explique pas : on aime bien sa petite caissière. Elle est mignonne, elle porte bien son prénom, elle rayonne.

                   La fois suivante, le sourire est un peu plus prononcé.

 - Aurore, vous avez beaucoup de chance.

 - Ah ! Pourquoi ?

 - Vous serez éternellement jeune, vous renaissez tous les matins.

 - C’est gentil, merci.

                   Enfin un mot agréable et j’en suis ravi. Aussitôt mon esprit se met à travailler, des vers se forment et le lendemain, je lui écris un petit poème. Je voudrais bien voir sa réaction. Je ne suis pas sûr que ça lui fasse plaisir, j’ai une petite inquiétude. C’est le deuxième que j’écris à une caissière après celui de Gaëlle, une de ses collègues.

                   Je voudrais lui faire parvenir le plus vite possible, pour cela je demande à Gaëlle de bien vouloir le lui remettre, ce qu’elle accepte.

 

 

 

 

 

 

AURORE

 

 

Petite blondinette au doux prénom d’Aurore

Gentille, naturelle et belle

Tout naturellement on l’adore

Elle apparaît comme l’ange dans le ciel

Radieuse, son sourire éblouit

Comme le soleil se dégageant du gros nuage gris

Chargé de pluie.

 

Symbole de l’éternelle jeunesse

Elle renaît tous les matins à l’Est

C’est la petite lumière sortant de la nuit sombre

Devenant l’astre lumineux grandissant pour éclairer le monde.

 

Elle s’épanouit chaque matin

S’il y avait une fleur s’appelant Aurore

Ce serait sans aucun doute le bouton d’or

Nymphe des prés et des chemins.

 

On s’enivre en sa présence

Si, de la rencontrer on a la chance

Potion mystérieuse que l’on appelle jouvence.

Devant elle, c’est un rêve qui commence

Transportés sur un bateau de croisière allant de port en port

De peur de la perdre, on n’ose quitter le bord.

 

Précieuse comme le bijou en or

Chaque soir se range dans son écrin

Pour briller plus encore le lendemain.

 

Adorable Aurore.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                   Hélas ! Après plusieurs jours où je ne vois personne, ni Aurore ni Gaëlle, je me demande ce qui se passe. Enfin dans une travée, rencontre avec Gaëlle :

 - Avez-vous vu Aurore ?

 - Non, je n’arrive pas à la voir.

                   Encore quelques jours, miracle Aurore est en caisse, elle a l’air sérieuse, serait-ce que le poème ne lui plaise pas ? Mon tour arrivant, elle me sourit. C’est bon signe.

 - Bonjour Aurore, vous avez reçu votre poème ?

 - Non, je n’ai rien reçu.

                   Elle semble bien étonnée, sans doute quel poème, pour qui et pourquoi ?-

 - Je vous ai écris un poème et pour que vous l’ayez plus vite, j’ai demandé à Gaëlle de vous le remettre.

 - Je l’ai vue et ne m’a rien dit.

 - Tachez de la voir et demandez lui l’enveloppe que je lui ai confiée.

 - D’accord, elle s’est peut-être trompée et l’a donné à l’autre Aurore.

 -Tachez de la voir vite car si l’autre le reçoit, elle tombera des nues, et comment lui dire que ce n’était pas pour elle, qu’elle déception ce serait.

                   Effectivement Gaëlle recherchait l’autre Aurore. Enfin elle est entrée en possession de son petit poème.

 - Merci, c’est très gentil.

 - Vous méritez bien cela. Si vous en voulez un qui ne soit pas plié, dites-le.

 - Non, je l’ai bien défroissé, ça ira.

                   Il semble qu’il y ait quelque chose de changer en elle. Dés qu’elle nous aperçoit à l’autre extrémité de la caisse, elle nous fait un beau sourire qui prend tout le visage, pas un sourire de libre service mais un sourire plein de gentillesse. Maintenant, nous échangeons quelques paroles sans s’attarder car je ne voudrais surtout pas lui faire arriver des ennuis par ma faute. Une chose est sûre, je l’adore ma petite Aurore.

                   Petit à petit des liens se tissent, je lui donne une carte de visite au cas où elle voudrait bien nous rendre une petite visite, ce qui nous ravirait. C’est comme une petite fille qui s’ajoute aux deux que je possède en tant que filles de mon fils, il y a bien une place de plus dans mon cœur.

                   Nous faisons de plus en plus connaissance. Nous savons qu’elle vit avec son copain, qu’elle est de Réthoville ce qui m’amène à aller découvrir cette commune que je ne connaissez pas du tout.

                   Le bonheur est à son comble chaque fois que je peux passer à sa caisse. En cas d’absence, c’est un goût amer, dans la tête, tout s’assombrit.

 

 

 

 Il faudra attendre toute une semaine pour espérer la revoir car nous n’allons à Auchan qu’une fois par semaine. Par la suite, nous irons souvent deux fois, bien souvent pour rien.

Pour la nouvelle année, échange de vœux. Aurore nous promet de venir chercher sa boite de chocolat que nous lui avons achetés, ce sera pour le Vendredi 7 Février 2003.

 - Tu crois qu’elle viendra ?

 - Oui, car je crois que Aurore est très réglo et je suis certain qu’elle sera à l’heure.

                   Comme de juste, elle arrive pile à l’heure, comme un ministre, d’où je dis à ma femme :

- Tu vois je te l’avais dis qu’elle serait à l’heure. Bravo Aurore, on a qu’une parole.

 

Aurore est venue

De son charme vêtue

De sa gentillesse parfumée

Et de son sourire auréolée

 

Dans son sac, la chaleur

Celle qui réchauffe les vieux cœurs

Le soleil luit de nouveau

L’avenir est clair et beau.

 

Puis elle est repartie

Laissant à de vieilles vies

En gage de son passage

Un nouvel éclairage

Pour des gens d’un autre âge.

Plus belle sera l’aurore

Moins triste sera le crépuscule.

 

Merci Aurore.

 

 

                   Deux mois après, je lui apporterai sur le parking de Auchan la boite de Gaëlle qui n’est jamais venue chercher malgré ses promesses réitérées et jamais tenues sans motif valable. Elle est bien libre de ne pas venir mais il faut savoir le dire franchement ce serait beaucoup plus simple.

                   Le temps passe beaucoup plus vite, toujours en se disant vivement vendredi prochain pour revoir Aurore. Hélas ! Elle n’est pas toujours de service.

 

 

                   Je me souviens avoir écrit un poème pour expliquer que des rencontres agréables aident bien à vivre heureux, il s’appelait : tromper l’ennui. Un passage concernait Aurore, le voici ci-dessous :

 

Le temps n’est pas encore obscurci

Que brille Aurore

Et le soleil surgit

Tout de suite on l’adore.

Petite muse de la gentillesse,

Dernière petite fille d’adoption

Le sourire traduit son bonheur

Sa chevelure en donne le ton

Devant cette jeunesse si heureuse, joie a mon cœur.

Adorable petite fille.

 

 

                   L’année suivante, ce sera en compagnie de Ludovic que tous les deux viendront nous présenter les vœux et recevront une boite de chocolats et une bouteille de champagne.

                   C’est ainsi que nous faisons connaissance de l’heureux élu. Opinion très favorable, nous pensons qu’il rendra Aurore heureuse et que ça fera un bon petit ménage. L’ambiance est bonne mais nous sentons comme ils doivent le ressentir un peu de gêne, un peu de retenue ce qui est tout à fait normale pour une première visite. On a peur de quoi ? Pour ma part, je ne me livre pas complètement parce que j’ai peur de passer pour ce que je ne suis pas. Je ne voudrais pas, par exemple, que, en repartant mes hôtes se disent : ils ne sont pas prés de nous revoir, c'est-à-dire d’avoir fait une mauvaise impression alors que j’aime que tout soit clair, net, convivial, que l’on s’exprime comme on est et non comme quelqu’un d’autre. Personnellement, je et nous sommes enchantés de leur visite en espérant se revoir plus tard.

                   Et puis un jour, nous recevons un faire part de mariage et nous en sommes très heureux, je l’espérais.

                   En passant à la caisse, je lui dis :

- Aurore, je vous paierai un cadeau, avez besoin de quelque chose…

- La réponse est ultra rapide et avec un beau sourire :

- Je n’en veux pas de votre cadeau.

                   Je traduis sa réponse de la façon suivante : (ce n’est pas parce que je t’invite qu’il faut me payer un cadeau, c’est une invitation de bon cœur.)

- Bon, bon, on verra cela ;

                   Je ne voudrais pas la contrarier mais je lui enverrai des fleurs et ça, elle ne pourra pas me les refuser. Je fonce à St Pierre Eglise, je ne sais pas combien il y a de fleuristes. En descendant de voiture, j’avise un original du coin et je lui demande :

- Pardon Monsieur, combien y a-t-il de fleuristes à St Pierre Eglise s’il vous plait ?

- Il y en a deux.

- Lequel est le meilleur ?

- Celui qui est là sur la droite. Et de me vanter les mérites de ce brave fleuriste.

Je n’ai plus qu’à suivre le conseil.

- Bonjour monsieur, je voudrais envoyer des fleurs pour un mariage.

Nous consultons des photos et je commande le plus beau de sa collection.

- Alors, attention, je serai au mariage, si ce n’est pas ce que j’ai commandé, je débarque ici au retour.

- Soyez sans crainte, ce sera bien.

Notre faire part mentionne cérémonie à l’église et au vin d’honneur.

Le jour dit, à la porte de l’église, nous rencontrons Virginie et une autre caissière ainsi que Jessica, son mari et leur enfant, nous discutons en attendant l’arrivée des mariés qui sans doute sont à la mairie.

J’appréhende le moment où elle va arriver, j’ai peur de fondre en larmes. Les voici, je suis très ému, une larme coule, elle est si adorable, si belle dans sa robe, Je me crispe, en ce moment je ne pourrais lui parler. Il faut que je tienne le coup.

Ils sont si beaux, que de bonheur je leur souhaite.

                   Après la cérémonie, nous sommes très surpris de voir les invités défiler devant les mariés à la porte de l’église, comme pour des remerciements à une inhumation. Personnellement, je pensais que cela se ferait au cours du vin d’honneur.

                   Nous n’avons plus qu’à emboîter le pas aux autres invités et ensuite nous repartirons.

                   Face aux mariés, c’est un méli-mélo dans ma petite tête. Les deux mariés à qui j’aurais voulu dire tant de choses, les parents dont j’aurais aimé en faire la connaissance, tout au moins dire un petit mot, l’émotion qui me serrait la gorge et la file d’invités qui inconsciemment nous pousse pour prendre la place.

 

                   Je pars avec un sentiment d’inachevé (excuse moi Aurore, j’étais déçu). Que faire ? Fallait-il aller quand même au vin d’honneur ? De peur d’avoir une autre déception nous n’y allons pas. Tout au long de la route, c’est une obsession : nous aurions du aller au vin d’honneur et d’autre part, j’hésitais à imposer notre présence à toutes les familles, j’espère que les mariés et leurs parents ne nous en voudrons pas de trop, je m’excuserai auprès de Aurore dés que je la reverrai avec l’espoir qu’elle ne sera pas déçue.

                   A la première rencontre avec Aurore, ses premières paroles furent :

- Pourquoi vous n’êtes pas restés au vin d’honneur, nous vous avons cherchés partout ?

                   Embêté et honteux, je ne sais trop quoi répondre. Ce n’est pas facile d’exprimer en quelques mots ce qui demanderai quelques explications car les clients poussent derrière. Alors j’abrège :

- C’est à cause des remerciements à la sortie, nous avons cru que c’était terminé pour certains invités.

                   A ce moment là, je prends la mesure de sa déception et j’en suis navré. Est-il possible de réparer cette bourde ? Hélas ! Non. Heureusement, dans les rencontres suivantes Aurore est toujours aussi accueillante. Puis un jour, elle nous annonce qu’elle est enceinte, nous en sommes ravis. Nous, nous doutions bien que si ils se mariaient ce serait pour avoir un enfant le plus tôt possible, et bien c’est fait.

                   C’est maintenant la période de congés de maternité qui vont sembler une éternité, un an et en plus une incertitude sur la suite de nos relations.

                  Si je ne me trompe, nous recevons un faire part de la naissance du bébé, en l’occurrence de Sullivan trois jour après qu’il ai vu l’aurore. Nous partageons la joie des heureux parents. J’apprécie la rapidité avec laquelle ils nous annonce l’heureux événement. Aussitôt, je saute sur l’ordinateur pour remplir la carte que j’avais acheté à l’avance (faut pas le dire). Je réponds donc très rapidement. Sur ma réponse, en p.s, me rappelant les paroles de Aurore pour le mariage (je ne veux pas de votre cadeau) je note textuellement ceci : Nous avons la ferme intention de faire un cadeau, et je demandais de fixer un jour et l’heure qui convenait le mieux pour aller le porter. C’était très impératif, autrement dit : contents ou pas vous aurez le cadeau. Une fois la carte partie, je rumine : n’ai-je pas eu tort d’être si impératif, je risque de les vexer.

                   Le comble de l’histoire c’est que nous ne recevrons jamais de réponse. Alors, le doute terrible, plus de nouvelle. Ils sont déménagés, nous avons la nouvelle adresse sur le faire part, mais nous n’avons plus de numéro de téléphone. Est-ce que la nouvelle adresse est bonne, est-ce que je n’ai pas fait erreur en écrivant l’adresse, sont-ils fâchés, contrariés par le message en P.S ?

 

 

                   Au jour de l’an, je n’ose envoyer mes vœux. Je pense parfois à aller taper à la porte mais réflexion faite, comment je serais reçu si elle ne veut plus nous voir ? Si j’avais le numéro de téléphone, j’aurais appelé ; j’ai chercher dans l’annuaire, rien. Dans ma tête : si l’adresse est bonne, ils ont reçu la carte donc pas de réponse, ils sont fâchés.

                   Ma décision est prise, j’attendrai qu’elle reprenne son travail dont je me souviens qu’elle m’a dit que ce serait en Août, et là, il faudra bien qu’elle me dise ce qui en est.

                   Et c’est sauf erreur de ma part, le 2 Août que j’aperçois Aurore à une caisse. Vite les courses et à la caisse où nous prenons la queue. Dés q’elle lève le nez et nous aperçoit, son visage s’illumine. Bon, elle n’est pas tout à fait fâchée.

- Bonjour Aurore, vous êtes fâchée ?

- O ! Non pas avec vous.

                   Ouf ! Quel soupir de satisfaction, vite des explications.

- Je vous ai répondu au faire part et je vous demandais de nous fixer un jour pour aller vous porter un cadeau.

- Je n’ai jamais reçu votre lettre, mais c’est arrivé à d’autres aussi, c’est une histoire de facteur.

                   Elle nous raconte cette histoire, mais dans le fond peu importe, le principal ils ne sont pas fâchés.

- Je vous dirai un jour la prochaine fois.

                  C’est avec un cœur léger que nous repartons. La semaine suivante elle nous fixe la date et l’heure.

                   Le jour dit à l’heure dite, nous allons sonner à leur porte. Nous sommes très bien reçus. Cadeau pour Sullivan, un petit ensemble et une petite pluche. Le bébé dort encore, c’est l’heure de la sieste. Nos hôtes sont radieux. En ce qui concerne Aurore, cela lui a fait du bien, elle s’est épanouie, de plus nous pouvons faire plus ample connaissance avec Ludovic, il est charmant, à leur deux forment un couple très charmant. Et c’est au tour de Sullivan réveillé pour la circonstance. Il nous arrive encore mal réveillé, les yeux pleins de sommeil mais souriant, il est adorable.

                   Nous repartirons soulagés, le cœur allègre, ravis de ce charmant accueil avec la promesse de se tutoyer, comme des gens qui s’aiment bien et promesse de se revoir.

                   En souvenir de cette merveilleuse histoire, j’ai composé le poème suivant.

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