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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 10:14

N’écoutez pas le chant des sirènes du capitalisme qui vous disent que vous gagnerez du temps en les utilisant et que le bénéfice réalisé par la suppression des caissières servira à abaisser le prix des denrées. C’est faux, l’argent ira dans la poche des capitalistes et à engraisser les actionnaires.

Quand au temps gagné : si on chronométrait le temps que mettrait une même personne à passer à chacune des  deux caisses avec le même nombre de produits, c’est au passage avec la caissière que le temps serait le plus court, la différence augmentera plus le nombre de produits sera élevé. Ce qui fait croire que c’est plus rapide à la caisse minute, c’est parce que le plus souvent, vous arrivez à une caisse libre puisqu’on ne s’y bouscule pas.

Lorsque vous n’aurez que des caisses rapides, soyez assurés que les files d’attentes seront plus longues, pensez que vous pouvez avoir dans votre file, des personnes qui arrivent pour la première fois, ou encore des personnes plus lambines. Avec la caissière, vous pouvez compter sur sa dextérité.

Essayez de penser au côté social, le contact humain. A chaque passage, penserez-vous à la caissière que vous avez mis au chômage et que votre tour peut venir très, très vite. Pensez que plus il y aura de chômeurs, plus il sera difficile de retrouver un emploi.

Pensez que non seulement vous vivez au milieu des autres, mais avec ces autres, cela s’appelle solidarité.

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 10:37

 

Cahier

(7)

 

 

 

 

 

MES PETITES CAISSIERES

 

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 10:22

 

 

Préambule

 

 

 

 

                            Le but de ce petit cahier est de tenter de montrer une autre image que celle traduite par certaines personnes tendant à discréditer les caissières, à en parler avec un certain dédain, à rabaisser cette profession au rang de métier subalterne.

Depuis ma retraite, je fais les courses journellement dans des petits commerces comme dans des grandes surfaces et partout je trouve un accueil formidable par des personnes charmantes que ce soit vendeuses ou caissières.

En ce qui concerne les grandes surfaces, j’en fréquente assidûment deux et bien différentes l’une de l’autre par le climat qui règne dans ces établissements.

Justement, il faudrait tenir compte de l’ambiance de travail pour certaines employées, ce n’est pas toujours reluisant. J’en reparlerai plus loin.

Les grandes surfaces possèdent des caméras pour surveiller la clientèle et détecter les voleurs. Hélas ! Et, surtout pour surveiller le personnel qui est continuellement épié.

Il faut savoir une chose : les caissières aiment leurs clients gentils avec elles, c'est-à-dire qui les respectent, qui les traitent d’égal à égal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Introduction

 

 

 

                            Il ne faut pas oublier que dans les grandes surfaces, les seuls contacts humains sont avec les employés et les caissières. Si on enlève ces gens, ces magasins n’ont plus rien d’humain et ce serait grave, très grave pour la vie en société.

Lorsque l’on est jeune, les courses peuvent être considérées comme des charges, on est bouillant, plein d’activités et les courses deviennent du temps perdu. Attention à ceux qui les retardent, par exemple la caissière avec le code barre qui ne passe pas. Tout d’abord, ça trépide, puis, ça trépigne et enfin, ça éclate et pan sur la caissière :

- Qu’est-ce que vous pouvez être nouille (pour ne pas dire autre chose)

Et la pauvre encaisse n’ayant pas le droit de répondre et d’envoyer paître l’indésirable.

Ce genre d’individu n’est généralement pas assez courageux pour aller à l’accueil remplir une fiche à l’adresse de la direction, en n’oubliant pas de faire figurer son nom et son adresse.

Lorsque l’on est retraité, après quelques années, et surtout lorsque l’on est seul, suivant les individus, on a tendance à rechercher la compagnie. On ne la trouve pas auprès des voisins et parents proches ou éloignés qui partent tôt le matin et qui reviennent fatigués le soir. Une seule chose les intéresse, le repos dans le divan, la bricole dans la maison, la télé, les jeux télé, l’ordinateur etc…

Pour beaucoup, la compagnie des vieux, c’est ringard.

Pour ces braves papys, les courses deviennent des promenades, ce sont des occasions de retrouver des connaissances et de se taper de bonnes bavettes, de nouer de nouvelles connaissances, y compris les employées de magasin.

Pour ma part, comme je l’expliquerai plus loin, j’ai fait de charmantes connaissances chez les caissières, de bonnes relations, amicales et même très affectueuses. J’ai retrouvé à leur contact, la joie de vivre tellement elles sont admirables.

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 10:19

 

 

LES CAISSIERES

 

 

                            Ce sont des personnes comme vous et moi. Leur métier est aussi noble que beaucoup. Elles doivent accueillir comme une hôtesse d’accueil, c’est à dire avec le sourire à chaque passage de client, tout contrôler pour détecter l’éventuelle fraude, contrôler les sacs vides, si le ticket correspond avec la marchandise du sac, reconnaître d’éventuels faux billets, etc… Cela demande beaucoup de qualités.

Elles ont une pression énorme sur les épaules qui peut varier suivant les établissements. Dans l’un des deux que je fréquente, la pression est telle que pour les employées, traquées, l’air en est irrespirable au point de dire qu’elles sont dans un bagne pour preuve, une garde-chiourme (comme au bagne), genre de serpent venimeux rampant entre les travées à la recherche d’une proie facile à avilir. Elle sème la terreur partout où elle passe.

On interdit aux caissières de parler avec les clients, à part bonjour, au revoir et bonne journée. On leur interdit de parler entre elles pendant le travail. Défense de répondre à un ordre du moindre petit chef, sinon au directeur ou PDG. En face de ces légumes, garde à vous, vous allez subir un cocktail d’insultes, de reproches, d’engueulades dont le but est de vous déshumaniser, de vous avilir, tout cet état major jouit devant la petite employée qui n’en peut plus et éclate en sanglots, on veut leur faire croire qu’elles ne sont que des rien du tout et là simplement pour obéir, en précisant bien :

- Vous êtes ici pour faire du chiffre.

Lorsque l’on veut se débarrasser d’une employée, on la harcèle jusqu’à ce qu’elle donne sa démission, c’est plus pratique que de la mettre à la porte. Certaines partent en pleine dépression.

Le contexte est favorable à l’autorité, l’employée tient à garder sa place, sinon c’est le chômage assuré.

Cet état d’esprit règne du haut jusqu’en bas.

Cette façon d’agir est peut-être due au manque de capacité de se faire obéir en étant quelqu’un de normal, on érige une barrière entre le chef et l’employé.

Comment voulez-vous que ces braves femmes soient toujours souriantes. Certaines le sont. Imaginez la volonté déployée par celles-ci pour sourire dans un tel climat.

Dans ce magasin, on va au travail à reculons. Même la clientèle ressent cette atmosphère et ne recherche pas la connaissance pour échanger quelques paroles. Par le passé, j’ai connu un autre climat et le rendement était sans aucun doute largement aussi bon.

J’ai connu quelques anciennes petites caissières de l’ancien temps et elles sont restées très gentilles avec moi. J’en parlerai par la suite.

 

 

Dans l’autre grande surface que je fréquente, j’ai fait de nombreuses connaissances, des jeunes et des moins jeunes

 

 

 

                            Parlons des petites jeunes débutantes, par exemple âgées d’environs dix huit ans, elles sont adorables. Là encore la personnalité joue. Sans être un grand psychologue, on la devine. Elle appréhende un peu le contact avec les premiers clients, et a tendance à se recroqueviller sur son siège. Il faut la mettre en confiance et non pas la rabrouer, ce sera lui rendre service.

Toutes les caissières ont un badge, bien l’observer pour y lire le prénom et si ce prénom n’est pas très commun, c’est un motif pour rompre la glace :

On lit le prénom à haute voix et on ajoute un commentaire du genre :

- Ce n’est pas commun, vos parents avaient-ils une raison particulière pour vous appeler comme ça ?

- Ou, c’est un bien joli prénom, vous avez de la chance.

Etc…

En l’observant discrètement, vous la voyez se détendre et sourire.

Le lendemain, en repassant à sa caisse :

- Bonjour X (son prénom).

Un gentil bonjour Monsieur vous chatouille les oreilles et avec un si beau sourire que l’on est conquis.

Les jours suivants, aussi loin que vous soyez dans la queue à attendre, vous avez le droit à son gentil sourire. Elle se sent valorisée, quelqu’un s’intéresse à elle, elle n’est plus la caissière de la caisse 23 ou autre. Vous avez une amie et elle a un bon client. Cela peut aller bien plus loin comme je l’expliquerai par la suite.

Parmi les jeunes caissières, il y a les petites étudiantes. Ces jeunes filles courageuses qui en plus de leurs études viennent faire la caisse tous les samedis, jours fériés et pendant leurs vacances.

Ces jeunes caissières ne ressentent pas la pression au même degré que les sédentaires. Un peu plus décontractées, mais tout aussi consciencieuses.

Ce n’est pas parce que une caissière est souriante et gentille avec les clients qu’elle est malhonnête, loin de la. Je les aime bien toutes, mais je ne voudrais pas leur faire de tort, je ne me le pardonnerais pas. Au passage, je salue leur conscience professionnelle.

A être trop connu, ce n’est pas toujours facile à gérer lorsqu’elles sont très près les unes des autres. En passant, le joli sourire et ces yeux qui invitent à venir vers elle, cela peut occasionner des petites jalousies. J’ai vu et entendu assez souvent cette réflexion dite avec un sourire :

- Tu m’as piqué mon papy.

Apparemment cela ne va pas plus loin.

Ou encore :

 

- Je ne vous ai pas vu samedi dernier, vous n’êtes peut-être pas venu ?

C’est difficile de dire non, d’autant plus que entre elles tout se raconte et s’enjolive.

Sans s’en rendre compte, on prend et on donne des habitudes. L’habitude n’est-elle pas une façon de vivre ?

La grande déception, c’est lorsque l’une vous voit arriver et que vous ne passez pas à sa caisse en sortant. Certaines font un peu la tête pour marquer le coup.

En ce qui concerne les petites jeunes autres que les étudiantes, je les rencontre plus souvent. Je réduis le nombre pour éviter les jalousies.

Les relations deviennent très amicales et même affectives. Par exemple, ma femme et moi, sommes allés au mariage et vin d’honneur de deux d’entre elles.

Nous en sommes quittent pour une corbeille de fleurs, mais c’est très sympathique.

Suivent les faire-part aux naissances, s’ensuit le petit cadeau. Ce sont des petites filles d’adoption, elles viennent à la maison et nous allons chez elles.

Elles viennent présenter les vœux en Janvier et repartent après un petit goûter avec une boite de chocolats.

Lorsque des gens s’étonnent de voir de tels rapports avec ce qu’ils appellent des étrangers, ma réponse est très simple.

Ma famille proche, enfants et petits enfants sont éloignés, on ne se voit pas tous les jours. Alors je me suis fait une seconde famille, certes quand aux liens du sang, éloignée, mais très proches côté cœur, côté affectif. Et, je les vois presque tous les jours, et c’est très sympathique.

Toutes ces charmantes personnes, lorsqu’elles me croisent dans la rue, se déplacent pour venir me faire la bise. Si, ma femme et moi sommes au bar de la galerie marchande, elles viennent également nous saluer et parfois acceptent de boire le café avec nous.

Comment en sommes nous arrivés là ?

Il y a sans aucun doute mon caractère. J’aime le contact avec les autres, mais je dois avouer que je suis attiré par la compagnie féminine, plus que masculine. Depuis le plus tôt que je me souvienne, j’ai toujours été bien admis près du sexe féminin.

 

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 10:14

 

 

Mes relations avec mes petites caissières

 

GERALDINE

 

                            Tout a commencé, il y a environs 25 ans. Un matin après avoir fini les courses dans l’une des deux grandes surfaces dont j’ai parlé, le moment est venu de passer à la caisse. Je suis, ce jour-là plutôt morose et je voudrais bien une caissière qui ne le soit pas.

Un aller et retour devant les caisses et le choix est fait. C’est la première fois que je la vois. C’est comme le coup de foudre, je suis attiré vers elle. Aujourd’hui, si je devais lui écrire un poème, le début serait ceci :

 

Ce n’est pas par hasard

Si, un jour, je me suis présenté à ton regard,

Accueillante, jolie, raffinée

Souriante, toujours bien coiffée,

Tu étais l’ange de mes pensées.

 

Dès la première fois,

Quelque chose est entré en moi

Et c’est pourquoi

En faisant mes courses, chaque fois

Ma caissière, c’était toi.

 

Effectivement, elle avait tout pour plaire. Je voulais la conserver, pour cela, je mesurais mes mots de façon à ne pas la froisser. Chaque jour, je venais faire mes courses pour revoir « ma caissière ». Accueilli par un beau sourire, j’étais aux anges. Puis le sourire, je l’avais de plus en plus loin, dés que j’apparaissais à l’autre extrémité de la file.

Les jours, les semaines, les mois ont passé et toujours ce radieux accueil. Petit à petit, nous faisons plus ample connaissance, le prénom, disons Géraldine, puis le nom. Vient ensuite l’adresse, la situation de famille. En retour, elle apprend tout de moi. On se fait des confidences, d’abord des petites, nos petits ennuis, nos petites misères etc…

On parle également de nos goûts, loisirs, activités, nos désirs, pas forcément exaucés. Dans cette première période, le climat était beaucoup plus serein. Nos bavardages étaient fonction du monde à la caisse. Elle ne pouvait pas se permettre de faire attendre les clients suivants.

Depuis le 1er Janvier 1995, je me suis mis à faire des poèmes, Ô ! bien modestes. L’idée me vient de lui en faire un et le 09-12-1998, c’est chose faite. Au départ, je n’osais pas le lui donner et c’est après bien des hésitations que je le fais.

Je n’étais pas très fier en attendant ses appréciations.

 

« MA » CAISSIERE

 

Oh ! Pardon, hôtesse de caisse

C’est qui ?

La dame qui enregistre les courses ?

C’est beaucoup plus que cela.

 

Elle est sympathique et gentille

De plus, elle est jolie.

Son accueil chaleureux

C’est le rai de lumière les matins sombres

Son regard plein de tendresse

Est un réconfort pour ma vieillesse

Son sourire radieux

Est une bouffée de chaleur.

C’est parfois une confidente,

Les quelques mots échangés

Libèrent la pensée.

Pour les personnes âgées, isolées,

C’est un lien avec la société

Brisant la solitude,

Elle est le rayon de soleil

Qui va droit au cœur.

 

                            Ce poème est l’expression de ce que je ressentais en sa présence, à ce qu’elle était pour moi. Si je me suis attaché à elle comme cela, c’est que c’était un besoin. Sans le savoir, elle m’a fortement aidé à traverser une période difficile, moralement pour moi.

                            Finalement elle a eu l’air bien satisfaite de son poème, ce qui m’a mis du baume au cœur.

Je vous remercie, c’est gentil, je vais le garder.

                            J’ai eu l’occasion de la voir enceinte de son deuxième enfant et son absence m’a parue bien longue. Enfin, elle est revenue, et toujours aussi jolie et aussi gentille.

Et puis un jour, j’ose lui demander :

- Si je vous offrais une boite de chocolats pour le premier Janvier, viendriez-vous la chercher chez moi ?

- Oui bien sur

Et, elle est venue, ce qui comblait ma joie. Depuis ce jour, les relations prenaient un autre sens. Un jour, je lui dis :

Voyez-vous, Géraldine, c’est comme si vous étiez la fille que je n’ai pas. J’étais si heureux en sa présence. Je ne sais pas ce qu’elle en pensait, mais elle semblait bien jouer le rôle. Ses absences pour congés me semblaient interminables

Elle était très coquette, allait très souvent chez la coiffeuse pour évidemment changer de coupe et aussi de couleur. Généralement tout lui allait, mais j’avais des préférences. Je le lui disais gentiment en faisant bien attention à na pas la froisser, par exemple :

- Cela ne me regarde pas, mais je vous préférais avec la coupe précédente, j’évitais de lui dire que cela la vieillissait, cela aurait fait un drame. Par contre, lorsque cela me plaisait, en la fixant bien, je disais :

- Cette coupe ou la couleur selon les cas, vous rajeuni

Je voyais son visage sourire et ses yeux ravis.

Comme à peu près tout le monde, elle aimait les compliments.

En sa présence, je suis transformé. Elle me parle doucement et toujours de façon sensée et réfléchie. Je dis souvent ; « Géraldine, elle me parle comme une maman ».

Alors de nouveau je prends ma plume pour de nouveaux poèmes :

 

                   L’AMIE                                 MUSE

 

Au hasard de la vie                                     Demain comme les autres jours

Elle entre dans notre vie                     Je viendrai te dire bonjours

On la croise en chemin                      Je viendrai quelque soit le temps

Dans un magasin                               Je braverai la pluie et le vent

Chez des amis communs                   J’avancerai sans rien voir

Où bien….                                        Guidé par l’espoir

                                                        Je te retrouverai toujours aussi belle

Elle est là, en place,                           Car les ans n’ont pas de prise

Face à face                                       Sur une beauté éternelle.

Cheveux relevés

En léger roux teintés                          Chaque matin, j’ai besoin de ton sourire

Du visage ainsi exposé                       De quelques paroles qui font plaisirs

Le charme émane.                             Notre rencontre n’est pas une surprise

Sourire inachevé                                Quelque chose en nous l’organise

Regard illuminé                                 Pour la journée, tu m’inspires

Affinité affichée                                 De nouveau je peux écrire.

Ainsi naît une sincère amitié.             

Ame généreuse                                           Le court instant où nous sommes en

Chaleureuse                                       présence

Douceur dans le regard                      Est goûté avec ferveur

Sourire accueillant                             Prolongé avec insistance

Charme agissant                                Perdrait de sa faveur.

Au contact de l’amie divine

Tout s’éclaire et s’illumine.

 

                  

 

 

Conversations variées                        Que serait ce jour sans te voir           

Confidences avisées                          Sinon une nuit sans rien voir             

Elle réchauffe l’âme, le cœur              Je n’ose y songer

Agrémente la vie en douceur.             Et continuer de rêver.

 

Pas d’erreur

Dieu a créé la femme ange.

 

 

Sur, elle me fascine, elle m’attire. J’ai connu d’autres caissières très gentilles dans le même temps, mais chez aucune d’elles, je n’ai trouvé, l’ambiance, l’attirance, les mots qui font tilt dans mon cœur.

Je cherchais toujours qu’est-ce que je pourrais faire pour lui faire plaisir. Lui envoyer des fleurs pour son anniversaire ? Qu’est-ce que son mari aurait pensé ? Comment réagirait-il ?

Finalement, cela s’est fait plus tard pour son plus grand plaisir.

Connaissant son adresse, de vacances, je lui envoie une petite carte et au retour j’ai pu mesurer sa satisfaction.

Je lui ai dit souvent :

- Je vous verrais bien au manège à bijoux.

Elle a tout pour être bijoutière, tout au moins, pour être employée dans une bijouterie, elle en est le symbole. Sa personnalité, son look, sa prestance, son chic, ses mains si soignées et je pense fortement que auprès des clients ses avis seront écoutés.

Et puis un jour, elle est appelée à y faire des remplacements, ou en renfort au moment de Noêl ou de fêtes, comme la fête des mères ou la saint Valentin.

Le premier décembre, passant devant le manège à bijoux, je la vois, mais alors, d’une façon divine. Illuminée par la lumière des spots, elle apparaît comme une beauté spirituelle. Si j’avais pu la photographier, quelle occasion. Malheureusement, ce n’est pas possible.

Mais, ce même jour, en rentrant, je lui fais le poème ci-dessous :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA PERLE DU MANEGE A BIJOUX

 

 

Elle est belle

Au milieu des bijoux

Elle étincelle

 

Joyau parmi les joyaux

Dans l’éclat des lumières

La petite joaillière

Chevelure auréolée, émerveille.

 

Comme les bijoux sur leur support

Elle est d’or

 

Le regard chaud

Le sourire accueillant

Physique éblouissant

 

Elle est divine Géraldine.

 

 

Dans la boucle supérieure du collier, j’aurais voulu mettre une photo, mais elle a refusé de m’en fournir une.

                            Toutes ces petites femmes sont mes muses et me donnent de l’inspiration. De nouveau, je lui compose deux poèmes :

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 10:10

 

 

 

AME CHARMANTE                                  LA PETITE LUMIERE CELESTE

                                                          

Les yeux radieux                               À la mode, fait la part belle

Comme les cieux                               Ce matin arbore une coiffure

Un sourire délicieux                           De nouveau est plus belle

Comme le petit four                           Coupe et couleur font toujours merveille

Le visage malicieux                            Certes la couleur n’est pas naturelle

Comme pour jouer un tour                 Mais est étincelante à la lumière comme

Elle était là                                                                              au soleil                                                                                                             

Elle attendait                                      C’est aussi refuser de vieillir

Le coutumier petit chocolat.               D’ailleurs sera-t-elle vieille un jour 

                                                        Chez elle les ans n’ont pas cours

Comme chaque matin                        Avec le sourire les fait fuir

Soignés et fins                                           

Ses doigts lutins                                Elégamment habillée

S’avançaient pour la poignée de main Harmonieusement coiffée

                                                        Armée de gentillesse

D’un ton câlin                                   Symbolise l’éternelle jeunesse.

-Ca va bien ?                                             

Nous parlions un brin

Puis avec entrain                               Puisse-t-elle ne jamais s’éteindre.

Bonne journée, à demain.

 

Elle symbolisait la fée réelle

Placée sur le chemin des mortels

Devant laquelle

On s’arrête et rêve

Dans le corps, s’infiltrent les sèves

Qui, pour la journée donnent des ailes.

 

                            Un jour, que j’ai qualifié de merveilleux, j’ai la chance dans la même journée, de rencontrer cinq de mes muses sources d’inspiration et de gaieté. Au débouché d’une travée : Katy, le tourbillon de la vie, plus loin faisant ses courses, l’élégante Martine, à la caisse, ma petite reine Géraldine et pour couronner le tout, l’après midi dans l’autre grande surface, Aurore surgit et à la caisse mon petit oisillon, Gaëlle. Le soir, je compose un poème avec un couplet à la gloire de chacune d’elles que j’intitule : TROMPER L’ENNUI. Pourquoi ce titre ? Parce que ce jour de Novembre 2002, je partais sombre, bien sombre tout n’était que ennui dans ma tête et je suis revenu gai très gai.

Ci-dessous le passage réservé à Géraldine :

 

C’est maintenant ma petite reine,

Depuis des années je l’aime

Celle qui presque tous les matins

Fleurit mon chemin

Répond au doux prénom de Géraldine

Elle est divine.

Comme RA rayonnait sur le NIL

Elle est la divinité qui rayonne sur mon âme

Pleine de bon sens comme l’évangile

Réconforte par des mots habiles

Précieuse comme l’est l’eau pour la vie

Tout en étant très jolie

Possède la plus belle des qualités : chaleureuse

Parle comme une maman

Adorable fille.

 

Un jour, je lui dis :

- Voyez-vous Géraldine, si j’avais une fille dans le coin, j’irais la voir tous les matins. Alors, c’est vous qui la remplacez, je vous ai adoptée comme ma fille. Elle était tout sourire. Jusqu’ici, je me contente de la poignée de main alors que j’aurais tant aimé la serrer dans mes bras.

Je ne me souviens pas en quelle année elle est venue pour la première fois chercher sa boite de chocolats à la maison, mais c’est devenu une habitude.

En parlant avec mon fils et le reste de la famille, je disais toujours :

- Heureusement que j’ai Géraldine, Martine et Patricia pour m’aider à vivre.

Je n’aurais jamais pensé que ces paroles allaient être retenues.

Arrive 2004, mon quatre-vingtième anniversaire. Mon fils ayant organisé une réception en mon honneur et à mon insu, en arrivant sur le lieu de rassemblement, quelle est ma surprise en découvrant au premier rang, ma petite caissière, alors que la veille elle me dis :

Demain vous ne me verrez pas, je vais dans le Calvados voir ma sœur.

La surprise en est d’autant plus grande. Pour la première fois, je lui fais la bise.

Mon fils ayant retenu les prénoms est allé à l’accueil se renseigner. Il voulait inviter les trois. Martine a refusé et il n’a pu contacter Patricia. Le principale étant là c’est déjà pas mal.

Depuis ce jour, tout a changé. On se tutoie, on va les uns chez les autres. Fleurs à l’anniversaire, chocolats et cadeau au jour de l’an, avec le réciproque. Tous les ans, je reçois trois couples d’amis qui étaient invités pour les deux jours de fête en mon honneur. Nous, nous voyons très souvent et entretenons de bonnes relations.

Café au bar le plus proche lors de nos rencontres. Pourvu que cela dure encore quelques années.

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 10:06

Dans le même temps, dans ce même magasin, je fais d’autres connaissances.

La petite Virginie, une jeunette d’à peine vingt ans. Douce, souriante, gentille, mais les relations restent cordiales. Elle se mariera et partira avec son mari pour d’autres lieux.

Martine, certes très gentille également, son contact est très agréable. Elle est venue à la maison deux fois, je pense, mais il y a quelque chose qui empêche de nouer des relations plus proches. Sa vie personnelle est un peu mouvementée, elle en subit les conséquences. Je lui ai fait un petit poème :

 

MARTINE

 

Sur le parking, arrive en trombe

A se garer, elle est prompte

De la voiture jaillit.

 

Adorable poupée

De son carton éjectée

Corsage légèrement entrebâillé

Veste, sur l’épaule jetée

Cheveux relevés

Quelques uns égarés.

 

Nerveuse, on la sent

En attendant le client

A son apparition

Son frais minois

S’éclaire d’un ravissant sourire

Elle sait accueillir.

 

Aux paroles de politesse

Répond avec gentillesse

Aux compliments

Adresse une moue câline

 

Port de tête dégagé

Elégante et souple

Perle de rosée

A la caisse, harmonieusement déposée.

 

Elle fascine

Martine.

 

Elle est grande et bien balancée. Je l’aurais bien vue comme mannequin. Elle m’a dit qu’on le lui avait proposé et qu’elle a refusé. Encore maintenant, nous avons de bons contacts mais sans plus.

 

 

PATRICIA

 

                            C’est la troisième petite caissière dont la présence était souhaitée par mon fils. Il n’a pu obtenir les coordonnées nécessaires pour l’inviter. De plus, je ne pense pas qu’elle serait venue.

C’est une petite femme adorable, gentille, jolie et souriante. Je ne crois pas l’avoir vue une seule fois sans son sourire, toujours égale à elle-même. Elle aime bien la blague et nous avons passé des moments agréables à sa caisse. Un jour, je lui ai demandé si elle aimait la poésie. Oh ! Non, pas du tout. Donc pas de poème pour elle.

Un jour, elle me dit :

- Ma fille Magali est caissière chez (l’autre grande surface que je fréquent), les samedis et jours fériés et pendant les vacances.

Avec mes relations, j’ai vite fait de la retrouver. Elle est charmante comme sa mère, gaie et fonceuse, elle est obligée de réussir. Au jour de l’an suivant, elle m’envoie ses vœux. Je lui répond et l’année suivante, je l’invite à venir à la maison avec son petit copain, chercher une boite de chocolats et une bouteille de champagne pour le petit copain, ce qui est accepté.

L’an dernier, Patricia pour nous remercier nous invite à aller prendre l’apéritif chez elle et c’est chose faite. Depuis c’est le tutoiement.

En ce moment elle est en terminale de ses études commerciale.

Les relations continuent.

La maman n’ayant pas voulu de poème, je décide d’en faire un à Magali :

 

 

MAGALI

 

Comme l’ange dans le ciel

Elle apparaît, plus belle que l’arc-en-ciel

Visage éblouissant de bonheur

Attendrit les cœurs.

 

Toujours épanouie

Pétille comme le champagne

On la respire, on la boit, on l’admire,

Pleine de vie

Son ambiance nous gagne

Sa compagnie est un plaisir.

 

En sa présence

La vie prend un autre sens

Sa grâce et sa joie communicatives

Tracent la voie à suivre,

Le chemin de la joie de vivre.

 

Sa gentillesse, c’est comme une caresse

Sa grâce, c’est comme un passe

Sa beauté, c’est l’attirance

Sa bonté, c’est un aimant

Son entrain, c’est la main tendue.

 

Si elle était une fleur,

Elle en serait la reine,

Ce serait une fleur qui symbolise :

Amour, grâce, gentillesse, bonté et beauté,

Ce ne pourrait être que, une rose éternellement épanouie

Délicatement parfumée

A l’éclat vif, mesuré.

 

Adorable Magali

 

(Surtout Magali, ne change pas)

 

Dans ce magasin, j’en ai connu beaucoup d’autres, mais les relations n’ont pas duré très longtemps pour plusieurs raisons : les contrats non renouvelés, le copain ou mari qui part travailler ailleurs et certaines qui ne reviennent pas après le congé de maternité. Avec les caissières, il y a aussi des employées avec qui j’ai entretenu de bonnes relations, sans oublier quelques petites étudiantes.

Voici quelques prénoms, mais je vais en oublier pas mal :

Carole, Aurélie (1) (toutes les deux d’une extrême gentillesse avec moi), et (2), Sylvie, Jacqueline, Sandrine, Cathy, Morgane, Charlotte, Liliane, Erika, Emmanuelle (1) et (2), Corinne, etc…

L’ambiance n’étant plus ce qu’elle était, depuis quelques années, je vais bien moins souvent dans ce magasin et je vais dans un autre, certes un plus éloigné, mais beaucoup plus agréable. J’ai cependant gardé un contact avec Géraldine, Patricia et Sandrine

 

 

 

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 10:00

 

 

 

 

 

 

 

AUTRE GRANDE SURFACE

 

 

                            Au début, nous y allions juste un jour par semaine, le samedi, puis au fur et à mesure des contacts avec les caissières et employées, ce sera deux, puis trois fois par semaine et maintenant, c’est tous les jours et même les jours fériés. Pour nous, personnes âgées, c’est un plaisir, un bonheur de retrouver nos petites amies, ce sont comme des petites filles d’adoption. Mais dés que l’on fait bonne mine à une caissière, elle nous adopte aussi. Elles deviennent très sensibles à notre présence, ce n’est pas rare que l’on vous dise :

-Vous n’êtes pas venus la semaine dernière.

Ou :

-Je ne vous ai pas vus vendredi dernier.

C’est un rappel à l’ordre discret.

Leur gentillesse dépasse le cadre du magasin. En dehors, elles viennent à nous tout sourire avec pour beaucoup la bise. Elles arrivent en présentant la joue, enjouées, heureuses de nous rencontrer.

 

 

 

GAELLE

 

 

                            La première avec laquelle nous entrons en contact n’est pas tout à fait le fruit du hasard. Sa beauté et tout un je ne sais quoi attirent.

A la caisse, devant elle, je lis sur le badge : Gaëlle, hôtesse de caisse. Aussitôt :

- Gaëlle, mais c’est breton ça.

Volte face et grand sourire, d’une voix enjouée :

- Oui, mais moi, je suis une petite normande.

- Heureusement car je ne reviendrais pas vous voir.

Puis :

- Non, je blague, je n’ai rien contre les bretons.

La glace était brisée, et à chaque fois qu’elle est là, nous passons à sa caisse où nous sommes reçus si gentiment. Fine, racée, jolie petite brunette, elle a tout pour plaire. Aussitôt, je pense lui écrire un petit poème, le soir même je mets la main au stylo.

 

 

 

GAELLE

 

 

Jeune et belle

Son sourire ensorcelle

A l’accueil excelle

De nos jours, un être surnaturel.

 

Adorable petite brunette

Elle émeut

Elle est limpide comme le cristal

Elle est fraîche comme la rosée

Elle est transparente comme l’eau de source

 

Rayonnante de tendresse

Sa voix mélodieuse arrive comme une caresse

Sa gentillesse l’auréole

De l’amour du prochain en est le symbole.

 

A sa caisse est comme une sirène émergeant de l’onde

Pour un court instant dans le rêve nous plonge

 

Elle est l’astre qui rayonne sur le monde

Elle illumine là où est l’ombre.

 

Une fleur qui s’ouvre dés le jour

Embaumant tout autour

On la hume, on la respire

Comme un aimant elle attire

On n’oserait la cueillir

De crainte de la voir périr.

 

S’il y avait la muse de la joie de vivre

Ce serait elle

Adorable Gaëlle.

 

                            Je crois que c’est bien ce que je pensais à ce moment là, je l’idolâtrais, j’avais peur qu’elle soit fragile. Les jours où elle n’était pas de service, étaient pour moi, des jours tristes.

Le 04-11-02, j’écrivais un poème intitulé : « Tromper l’ennui ». Ce jour-là devenait inoubliable, je rencontrais adorables créatures qui ont embelli ma vie. Je les compare à des oasis placées sur ma route et je vais de l’une à l’autre.

Un passage intéresse GAELLE, le voici :

 

Et maintenant, mon petit oisillon

Gaëlle de son prénom

Petit être gracile

Mais O ! Combien fragile

Mine réjouie, un tantinet blagueuse

Merveilleuse petite gamine à la moue moqueuse

Pure, claire et limpide comme le cristal

C’est la plus belle

Et la plus précieuse des perles

Petite Muse de la tendresse

On ne peut résister

Devant son charme

On ne peut que l’aimer, l’adopter

Et la protéger de peur de la voir changer

Elle stimule les vieilles âmes

Adorable petite fille.

 

                    Je lui propose de venir à la maison chercher une boite de chocolats pour la bonne année, ce qu’elle accepte d’emblée. Nous fixons une date, mais hélas ! Elle ne viendra jamais, elle ne respectera jamais la parole donnée.

Une chose s’affirme, elle est jalouse. J’ai l’occasion dans le même temps de faire connaissance de deux autres petites caissières et un jour, elle me dit :

- Vous la connaissez aussi celle-là,

- Oui bien sur.

La déception se lit sur son visage. Nos relations ne sont plus si agréables et même elle fera semblant de ne pas me voir en me croisant dans le magasin. A ce jour, elle me dit de nouveau bonjour, mais un bonjour distant.

Peut après la première rencontre avec Gaëlle, je fais connaissance d’une autre petite caissière un jour que la première élue était absente. L’entrée en matière ne s’est pas faite aussi facilement, mais…

Elle s’appelle Aurore et il y en a trois dans le magasin. Ayant eu un laps de temps trop long entre le premier contact et le second, que j’ai de la peine à la reconnaître. Après quelques années merveilleuses de rencontres, de visites réciproques, j’ai eu l’occasion de lui écrire un petit cahier pour qu’elle ait un souvenir de moi pour plus tard. A la lecture, son émotion a été si grande, qu’elle m’a écrit une lettre merveilleuse dont je vais recopier plus loin quelques extraits. Surtout chère Aurore, si tu as l’occasion de livre ce livre, n’en soit offusquée, c’est tout simplement pour prouver que des sentiments profonds peuvent se nouer entre des êtres de générations éloignées.

Voici des extraits de son cahier :

 

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 07:07

AURORE

 

 

Qu’est ce qui a fait que ce jour là……

 

 

                            A cette époque là, c’était le début de notre fréquentation du magasin Auchan, à proprement parler, nous ne connaissions personne .Ce jour là, donc, pas de caissière de connaissance, lorsque mon regard est attiré par une petite jeune blondinette un peu recroquevillée sur sa chaise où c’est la chaise qui est réglée trop basse, le regard furtif, comme inquiète. Je traduis par une attitude de soumission, comme quelqu’un qui a peur. C’était peut être une débutante, ce qui expliquerait ses craintes, à moins que ce soit de la timidité. Quoi qu’il en soit, elle ne peut pas continuer comme ça. Il y a peut être aussi la crainte du client et donc sur la défensive.

                   Sûr, il y a de drôles de clients, de sacrés grincheux qui s’en prennent aux caissières, les rendent responsables de leurs malheurs alors qu’elles n’y sont pour rien. C’est plus facile d’engueuler une caissière que d’aller dire au Directeur ce qui ne va pas. La pauvre, tenue par le devoir de réserve elle ne peut rien répondre de peur de perdre sa place.

                   Pourquoi m’attire-t-elle ?

                   Je n’en sais rien, c’est instinctif. En tous cas, ce n’est pas son sourire, il n’y en a pas. Je crois que tout ça cache quelque chose.

- Bonjour Monsieur

 - Bonjour Madame ou…Mademoiselle ?

                   Est-ce que c’est mieux ou plus mal de dire bonjour Madame à une demoiselle ou de dire bonjour Mademoiselle à une dame ? Je n’aime pas me tromper, il faut donc que je sache et puis disons le nettement je suis curieux et j’aime connaître les gens à qui je parle.

                   Après un court temps d’hésitation ou de réflexion, d’un œil vague envers le client qui la regarde :

 - Mademoiselle.

                   En elle-même peut être se dit-elle : il est indiscret ce client.

                   J’ai le temps d’apercevoir sur son badge son prénom Aurore. Tiens ce n’est pas mal, cela lui va bien.

                   Le client suivant presse, ce sera tout pour aujourd’hui.

 

 

                   Les jours suivants pas de Aurore, puis un jour quand même je la retrouve, sans être trop sûr. Je l’aurais revue le lendemain, je l’aurais bien reconnue, mais là j’ai des doutes et je n’ose pas la dévisager. Si c’est elle, je vais mémoriser ses traits, et elle n’a pas mis son badge. Alors j’y vais au culot.

 - Bonjour Aurore

Très étonnée me jette un sacré regard rapide, elle a un doute, en même temps elle tâte partout pour voir si elle n’aurait pas mis par mégarde son badge alors qu’elle savait très bien qu’elle ne l’avait pas mis.

Alors, d’un air courroucé :

 - Comment avez-vous su mon nom ?

Je ne dis pas que je l’ai relevé l’autre fois sur son badge

 - Sur le ticket de caisse.

 - Ah ! Oui, c’est vrai, mais je ne suis pas la seule, la caissière d’a côté s’appelle aussi Aurore.

Coup d’œil rapide derrière ; Cela ne peut pas être celle là, ce n’est pas qu’elle est moche, mais, non, non.

 - Non, c’est bien vous.

                   Bon, ça va mieux, elle esquisse un petit sourire, un tout petit, celui d’un libre service où on n’a pas le temps de sourire.

                   Apparemment, elle est comme qui dirait sur la défensive. De qui ou de quoi a-t-elle peur, c’est peut-être la première fois qu’un client l’appelle par son nom.

                   Son comportement m’amuse et renforce ma détermination à mieux la connaître. Je crois aussi que j’éprouve une certaine affection envers elle, pourquoi ? Ca ne s’explique pas : on aime bien sa petite caissière. Elle est mignonne, elle porte bien son prénom, elle rayonne.

                   La fois suivante, le sourire est un peu plus prononcé.

 - Aurore, vous avez beaucoup de chance.

 - Ah ! Pourquoi ?

 - Vous serez éternellement jeune, vous renaissez tous les matins.

 - C’est gentil, merci.

                   Enfin un mot agréable et j’en suis ravi. Aussitôt mon esprit se met à travailler, des vers se forment et le lendemain, je lui écris un petit poème. Je voudrais bien voir sa réaction. Je ne suis pas sûr que ça lui fasse plaisir, j’ai une petite inquiétude. C’est le deuxième que j’écris à une caissière après celui de Gaëlle, une de ses collègues.

                   Je voudrais lui faire parvenir le plus vite possible, pour cela je demande à Gaëlle de bien vouloir le lui remettre, ce qu’elle accepte.

 

 

 

 

 

 

AURORE

 

 

Petite blondinette au doux prénom d’Aurore

Gentille, naturelle et belle

Tout naturellement on l’adore

Elle apparaît comme l’ange dans le ciel

Radieuse, son sourire éblouit

Comme le soleil se dégageant du gros nuage gris

Chargé de pluie.

 

Symbole de l’éternelle jeunesse

Elle renaît tous les matins à l’Est

C’est la petite lumière sortant de la nuit sombre

Devenant l’astre lumineux grandissant pour éclairer le monde.

 

Elle s’épanouit chaque matin

S’il y avait une fleur s’appelant Aurore

Ce serait sans aucun doute le bouton d’or

Nymphe des prés et des chemins.

 

On s’enivre en sa présence

Si, de la rencontrer on a la chance

Potion mystérieuse que l’on appelle jouvence.

Devant elle, c’est un rêve qui commence

Transportés sur un bateau de croisière allant de port en port

De peur de la perdre, on n’ose quitter le bord.

 

Précieuse comme le bijou en or

Chaque soir se range dans son écrin

Pour briller plus encore le lendemain.

 

Adorable Aurore.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                   Hélas ! Après plusieurs jours où je ne vois personne, ni Aurore ni Gaëlle, je me demande ce qui se passe. Enfin dans une travée, rencontre avec Gaëlle :

 - Avez-vous vu Aurore ?

 - Non, je n’arrive pas à la voir.

                   Encore quelques jours, miracle Aurore est en caisse, elle a l’air sérieuse, serait-ce que le poème ne lui plaise pas ? Mon tour arrivant, elle me sourit. C’est bon signe.

 - Bonjour Aurore, vous avez reçu votre poème ?

 - Non, je n’ai rien reçu.

                   Elle semble bien étonnée, sans doute quel poème, pour qui et pourquoi ?-

 - Je vous ai écris un poème et pour que vous l’ayez plus vite, j’ai demandé à Gaëlle de vous le remettre.

 - Je l’ai vue et ne m’a rien dit.

 - Tachez de la voir et demandez lui l’enveloppe que je lui ai confiée.

 - D’accord, elle s’est peut-être trompée et l’a donné à l’autre Aurore.

 -Tachez de la voir vite car si l’autre le reçoit, elle tombera des nues, et comment lui dire que ce n’était pas pour elle, qu’elle déception ce serait.

                   Effectivement Gaëlle recherchait l’autre Aurore. Enfin elle est entrée en possession de son petit poème.

 - Merci, c’est très gentil.

 - Vous méritez bien cela. Si vous en voulez un qui ne soit pas plié, dites-le.

 - Non, je l’ai bien défroissé, ça ira.

                   Il semble qu’il y ait quelque chose de changer en elle. Dés qu’elle nous aperçoit à l’autre extrémité de la caisse, elle nous fait un beau sourire qui prend tout le visage, pas un sourire de libre service mais un sourire plein de gentillesse. Maintenant, nous échangeons quelques paroles sans s’attarder car je ne voudrais surtout pas lui faire arriver des ennuis par ma faute. Une chose est sûre, je l’adore ma petite Aurore.

                   Petit à petit des liens se tissent, je lui donne une carte de visite au cas où elle voudrait bien nous rendre une petite visite, ce qui nous ravirait. C’est comme une petite fille qui s’ajoute aux deux que je possède en tant que filles de mon fils, il y a bien une place de plus dans mon cœur.

                   Nous faisons de plus en plus connaissance. Nous savons qu’elle vit avec son copain, qu’elle est de Réthoville ce qui m’amène à aller découvrir cette commune que je ne connaissez pas du tout.

                   Le bonheur est à son comble chaque fois que je peux passer à sa caisse. En cas d’absence, c’est un goût amer, dans la tête, tout s’assombrit.

 

 

 

 Il faudra attendre toute une semaine pour espérer la revoir car nous n’allons à Auchan qu’une fois par semaine. Par la suite, nous irons souvent deux fois, bien souvent pour rien.

Pour la nouvelle année, échange de vœux. Aurore nous promet de venir chercher sa boite de chocolat que nous lui avons achetés, ce sera pour le Vendredi 7 Février 2003.

 - Tu crois qu’elle viendra ?

 - Oui, car je crois que Aurore est très réglo et je suis certain qu’elle sera à l’heure.

                   Comme de juste, elle arrive pile à l’heure, comme un ministre, d’où je dis à ma femme :

- Tu vois je te l’avais dis qu’elle serait à l’heure. Bravo Aurore, on a qu’une parole.

 

Aurore est venue

De son charme vêtue

De sa gentillesse parfumée

Et de son sourire auréolée

 

Dans son sac, la chaleur

Celle qui réchauffe les vieux cœurs

Le soleil luit de nouveau

L’avenir est clair et beau.

 

Puis elle est repartie

Laissant à de vieilles vies

En gage de son passage

Un nouvel éclairage

Pour des gens d’un autre âge.

Plus belle sera l’aurore

Moins triste sera le crépuscule.

 

Merci Aurore.

 

 

                   Deux mois après, je lui apporterai sur le parking de Auchan la boite de Gaëlle qui n’est jamais venue chercher malgré ses promesses réitérées et jamais tenues sans motif valable. Elle est bien libre de ne pas venir mais il faut savoir le dire franchement ce serait beaucoup plus simple.

                   Le temps passe beaucoup plus vite, toujours en se disant vivement vendredi prochain pour revoir Aurore. Hélas ! Elle n’est pas toujours de service.

 

 

                   Je me souviens avoir écrit un poème pour expliquer que des rencontres agréables aident bien à vivre heureux, il s’appelait : tromper l’ennui. Un passage concernait Aurore, le voici ci-dessous :

 

Le temps n’est pas encore obscurci

Que brille Aurore

Et le soleil surgit

Tout de suite on l’adore.

Petite muse de la gentillesse,

Dernière petite fille d’adoption

Le sourire traduit son bonheur

Sa chevelure en donne le ton

Devant cette jeunesse si heureuse, joie a mon cœur.

Adorable petite fille.

 

 

                   L’année suivante, ce sera en compagnie de Ludovic que tous les deux viendront nous présenter les vœux et recevront une boite de chocolats et une bouteille de champagne.

                   C’est ainsi que nous faisons connaissance de l’heureux élu. Opinion très favorable, nous pensons qu’il rendra Aurore heureuse et que ça fera un bon petit ménage. L’ambiance est bonne mais nous sentons comme ils doivent le ressentir un peu de gêne, un peu de retenue ce qui est tout à fait normale pour une première visite. On a peur de quoi ? Pour ma part, je ne me livre pas complètement parce que j’ai peur de passer pour ce que je ne suis pas. Je ne voudrais pas, par exemple, que, en repartant mes hôtes se disent : ils ne sont pas prés de nous revoir, c'est-à-dire d’avoir fait une mauvaise impression alors que j’aime que tout soit clair, net, convivial, que l’on s’exprime comme on est et non comme quelqu’un d’autre. Personnellement, je et nous sommes enchantés de leur visite en espérant se revoir plus tard.

                   Et puis un jour, nous recevons un faire part de mariage et nous en sommes très heureux, je l’espérais.

                   En passant à la caisse, je lui dis :

- Aurore, je vous paierai un cadeau, avez besoin de quelque chose…

- La réponse est ultra rapide et avec un beau sourire :

- Je n’en veux pas de votre cadeau.

                   Je traduis sa réponse de la façon suivante : (ce n’est pas parce que je t’invite qu’il faut me payer un cadeau, c’est une invitation de bon cœur.)

- Bon, bon, on verra cela ;

                   Je ne voudrais pas la contrarier mais je lui enverrai des fleurs et ça, elle ne pourra pas me les refuser. Je fonce à St Pierre Eglise, je ne sais pas combien il y a de fleuristes. En descendant de voiture, j’avise un original du coin et je lui demande :

- Pardon Monsieur, combien y a-t-il de fleuristes à St Pierre Eglise s’il vous plait ?

- Il y en a deux.

- Lequel est le meilleur ?

- Celui qui est là sur la droite. Et de me vanter les mérites de ce brave fleuriste.

Je n’ai plus qu’à suivre le conseil.

- Bonjour monsieur, je voudrais envoyer des fleurs pour un mariage.

Nous consultons des photos et je commande le plus beau de sa collection.

- Alors, attention, je serai au mariage, si ce n’est pas ce que j’ai commandé, je débarque ici au retour.

- Soyez sans crainte, ce sera bien.

Notre faire part mentionne cérémonie à l’église et au vin d’honneur.

Le jour dit, à la porte de l’église, nous rencontrons Virginie et une autre caissière ainsi que Jessica, son mari et leur enfant, nous discutons en attendant l’arrivée des mariés qui sans doute sont à la mairie.

J’appréhende le moment où elle va arriver, j’ai peur de fondre en larmes. Les voici, je suis très ému, une larme coule, elle est si adorable, si belle dans sa robe, Je me crispe, en ce moment je ne pourrais lui parler. Il faut que je tienne le coup.

Ils sont si beaux, que de bonheur je leur souhaite.

                   Après la cérémonie, nous sommes très surpris de voir les invités défiler devant les mariés à la porte de l’église, comme pour des remerciements à une inhumation. Personnellement, je pensais que cela se ferait au cours du vin d’honneur.

                   Nous n’avons plus qu’à emboîter le pas aux autres invités et ensuite nous repartirons.

                   Face aux mariés, c’est un méli-mélo dans ma petite tête. Les deux mariés à qui j’aurais voulu dire tant de choses, les parents dont j’aurais aimé en faire la connaissance, tout au moins dire un petit mot, l’émotion qui me serrait la gorge et la file d’invités qui inconsciemment nous pousse pour prendre la place.

 

                   Je pars avec un sentiment d’inachevé (excuse moi Aurore, j’étais déçu). Que faire ? Fallait-il aller quand même au vin d’honneur ? De peur d’avoir une autre déception nous n’y allons pas. Tout au long de la route, c’est une obsession : nous aurions du aller au vin d’honneur et d’autre part, j’hésitais à imposer notre présence à toutes les familles, j’espère que les mariés et leurs parents ne nous en voudrons pas de trop, je m’excuserai auprès de Aurore dés que je la reverrai avec l’espoir qu’elle ne sera pas déçue.

                   A la première rencontre avec Aurore, ses premières paroles furent :

- Pourquoi vous n’êtes pas restés au vin d’honneur, nous vous avons cherchés partout ?

                   Embêté et honteux, je ne sais trop quoi répondre. Ce n’est pas facile d’exprimer en quelques mots ce qui demanderai quelques explications car les clients poussent derrière. Alors j’abrège :

- C’est à cause des remerciements à la sortie, nous avons cru que c’était terminé pour certains invités.

                   A ce moment là, je prends la mesure de sa déception et j’en suis navré. Est-il possible de réparer cette bourde ? Hélas ! Non. Heureusement, dans les rencontres suivantes Aurore est toujours aussi accueillante. Puis un jour, elle nous annonce qu’elle est enceinte, nous en sommes ravis. Nous, nous doutions bien que si ils se mariaient ce serait pour avoir un enfant le plus tôt possible, et bien c’est fait.

                   C’est maintenant la période de congés de maternité qui vont sembler une éternité, un an et en plus une incertitude sur la suite de nos relations.

                  Si je ne me trompe, nous recevons un faire part de la naissance du bébé, en l’occurrence de Sullivan trois jour après qu’il ai vu l’aurore. Nous partageons la joie des heureux parents. J’apprécie la rapidité avec laquelle ils nous annonce l’heureux événement. Aussitôt, je saute sur l’ordinateur pour remplir la carte que j’avais acheté à l’avance (faut pas le dire). Je réponds donc très rapidement. Sur ma réponse, en p.s, me rappelant les paroles de Aurore pour le mariage (je ne veux pas de votre cadeau) je note textuellement ceci : Nous avons la ferme intention de faire un cadeau, et je demandais de fixer un jour et l’heure qui convenait le mieux pour aller le porter. C’était très impératif, autrement dit : contents ou pas vous aurez le cadeau. Une fois la carte partie, je rumine : n’ai-je pas eu tort d’être si impératif, je risque de les vexer.

                   Le comble de l’histoire c’est que nous ne recevrons jamais de réponse. Alors, le doute terrible, plus de nouvelle. Ils sont déménagés, nous avons la nouvelle adresse sur le faire part, mais nous n’avons plus de numéro de téléphone. Est-ce que la nouvelle adresse est bonne, est-ce que je n’ai pas fait erreur en écrivant l’adresse, sont-ils fâchés, contrariés par le message en P.S ?

 

 

                   Au jour de l’an, je n’ose envoyer mes vœux. Je pense parfois à aller taper à la porte mais réflexion faite, comment je serais reçu si elle ne veut plus nous voir ? Si j’avais le numéro de téléphone, j’aurais appelé ; j’ai chercher dans l’annuaire, rien. Dans ma tête : si l’adresse est bonne, ils ont reçu la carte donc pas de réponse, ils sont fâchés.

                   Ma décision est prise, j’attendrai qu’elle reprenne son travail dont je me souviens qu’elle m’a dit que ce serait en Août, et là, il faudra bien qu’elle me dise ce qui en est.

                   Et c’est sauf erreur de ma part, le 2 Août que j’aperçois Aurore à une caisse. Vite les courses et à la caisse où nous prenons la queue. Dés q’elle lève le nez et nous aperçoit, son visage s’illumine. Bon, elle n’est pas tout à fait fâchée.

- Bonjour Aurore, vous êtes fâchée ?

- O ! Non pas avec vous.

                   Ouf ! Quel soupir de satisfaction, vite des explications.

- Je vous ai répondu au faire part et je vous demandais de nous fixer un jour pour aller vous porter un cadeau.

- Je n’ai jamais reçu votre lettre, mais c’est arrivé à d’autres aussi, c’est une histoire de facteur.

                   Elle nous raconte cette histoire, mais dans le fond peu importe, le principal ils ne sont pas fâchés.

- Je vous dirai un jour la prochaine fois.

                  C’est avec un cœur léger que nous repartons. La semaine suivante elle nous fixe la date et l’heure.

                   Le jour dit à l’heure dite, nous allons sonner à leur porte. Nous sommes très bien reçus. Cadeau pour Sullivan, un petit ensemble et une petite pluche. Le bébé dort encore, c’est l’heure de la sieste. Nos hôtes sont radieux. En ce qui concerne Aurore, cela lui a fait du bien, elle s’est épanouie, de plus nous pouvons faire plus ample connaissance avec Ludovic, il est charmant, à leur deux forment un couple très charmant. Et c’est au tour de Sullivan réveillé pour la circonstance. Il nous arrive encore mal réveillé, les yeux pleins de sommeil mais souriant, il est adorable.

                   Nous repartirons soulagés, le cœur allègre, ravis de ce charmant accueil avec la promesse de se tutoyer, comme des gens qui s’aiment bien et promesse de se revoir.

                   En souvenir de cette merveilleuse histoire, j’ai composé le poème suivant.

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 07:04

Aurore

 

 

Elle est apparue un beau matin

Blottie dans son coin

Le regard un peu vague

Vers le client qui la regarde

 

Un petit sourire esquisse,

Celui d’un libre service

Bonjour Monsieur

Bonjour Madame ou…Mademoiselle ?

Avec une petite réticence : Mademoiselle

En elle-même : il est indiscret le sieur.

 

En apparence elle est sur la défensive

Se méfie d’une possible offensive

En quel sens ?

Il faudrait savoir ce qu’elle pense

 

Au bout de quelques passages

Mise en confiance

Le sourire prend tout le visage

Sans doute pour la caissière a-t-il une préférence ?

 

Ô ! Oui, le papy adore

La petite caissière Aurore

Elle serait une charmante petite fille

Tout comme celles de la famille.

 

Petit à petit des liens se tissent

Pour le papy elle est l’ambassadrice

De ce que l’on appelle le bonheur

Qui réchauffe de vieux cœurs.

 

Très touchante dans sa robe de mariée

Rayonnante au bras du marié

Avec lui unie

Prennent le train de la vie.

 

Maintenant, c’est une maman épanouie

Aux côtés d’un gentil mari

Et d’un charmant enfant

Que la vie leur sourie

Et le bonheur pour des ans, des ans, des ans….

 

 

 

Chère Aurore

 

                            J’ai écrit ce…disons : cahier, pour que plus tard tu te rappelles qu’un certain bonhomme appelé Louis est entré dans ta vie, que tu lui étais chère, tu pourras raconter à tes enfants et petits enfants cette étonnante histoire d’affection vécue, entre une petite caissière tout à fait anonyme et un client qui l’était tout autant.

A ce jour nous entretenons toujours de bonne relations, elle doit d’ici peu de temps accoucher d’une petite fille.

 

 

 

Dans le même temps, j’ai fait connaissance d’une autre petite caissière, bien mignonne aussi, c’est

 

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