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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 17:44

 

 

                                   A la suite d’un fait divers concernant la fin de vie, non porté à la connaissance du public, je me pose une question :

Comment considère-t-on l’acte de vouloir mettre fin à ses jours ?

 

Une personne âgée, pleine de vie qui aime sortir se retrouve du jour au lendemain cloîtrée dans son appartement. Pendant des jours tourne en rond, avale des médicaments, s’ennuie de plus en plus pour en arriver à dire :

-J’en ai mare de la vie.

Ce qui devait arriver, arrive. Ayant avalé des barbituriques elle est retrouvée le lendemain matin dans le comma. Transportée à l’hôpital sera réanimée.

Peu importe pourquoi elle a tenté de mettre fin à ses jours, pour l’hôpital, ce qu’il faut, c’est l’empêcher de récidiver.

Interdiction de retourner chez elle, ne pas la laisser seule. En attendant de trouver une structure d’accueil, (un mouroir), on va l’enfermer dans une structure spéciale.

Une chambre la plus austère qu’il soit, où il est impossible de récidiver. Défense de s’habiller pour ne pas passer au travers des portes bien fermées à clé. Visites très limitées. Tout est bon pour le moral.

En somme, vouloir se suicider c’est anormal. Pourquoi ne pas chercher la vraie raison de la tentative à mettre fin à ses jours, elle était tellement heureuse ? Parce que, c’est considéré comme un acte de folie alors que s’est pensé, médité depuis un certain temps.

Mais alors si on considère que c’est un acte de folie, qu’est-ce qu’il peut y avoir comme fous dans notre société, chez les personnes âgées qui ont mare de vivre.

Les aider ? Leur rendre service ? C’est de les aider à mourir dignement lorsqu’ils le demandent.

Ce ne sont pas des fous, ce sont des personnes qui voient les choses en face telles qu’elles sont. Leur décision est raisonnée, plutôt la mort que la dépendance avant la déchéance, avant d’être ce lambeau de vie que l’on trouve dans les mouroirs.

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 11:07

 

                                   Ayez pitié de ces centaines de milliers de vieux à la porte de la dépendance qui désire mourir paisiblement plutôt que la subir.

Vous croyez faire une bonne œuvre, avoir bonne conscience en les enfermant dans des mouroirs, mais non seulement vous les coupez du reste du monde, mais vous les condamnés à la déchéance, à la torture morale et hélas, dans certains cas physique.

Est-ce que les initiateurs de ces maisons de  retraite ont une idée de ce que ressentent ces vieux résidents ? Non, personne ne peur se mettre à la place d’une autre personne. Personne ne peut savoir ce qui se passe dans la tête d’un vieux, à plus forte raison dans la tête d’une personne jeune n’ayant jamais été vieille. On ne raisonne pas de la même façon à 20 ans qu’à 80 ans.

Fait-on le bonheur d’un vieux résident en l’incitant à chanter s’il n’en a pas envie, à jouer si ce n’est pas son désir.

On sait très bien que les maisons privées ne sont pas faites pour soigner les vieux, mais pour faire du fric. Le marché des vieux est juteux pour beaucoup et de plus, par ces temps de chômage il crée de nombreux emplois payés par les vieux et souvent par les descendants rackettés.

Dans mon quotidien de cette semaine, une fois de plus, un couple de personnes âgées dont la femme était atteinte d’une grave maladie se sont suicidés ou : L’enquête dira si le mari a d’abord tué sa femme pour se pendre ensuite.

Est-ce que c’est spectaculaire de voir un vieux se balancer au bout d’une corde ? Cela ne froisse pas du tout la conscience des gens responsables de cette façon de mourir ? Ne serait-ce pas plus humain d’accéder à la demande qui est de mourir avant la dépendance ?

Je fais appel à vous monde de la médecine et religieux de tous bords pour évoluer rapidement. Vous arguez qu’on n’a pas le droit de donner la mort et que si c’était légalisé, il pourrait y avoir des débordements. Allons celui qui convoite un héritage n’a jamais eu l’idée d’attendre une loi pour assassiner, il le fait de sang froid.

Vous voulez respecter la vie humaine, vous criez au scandale, mais que dire des dirigeants d’Etats qui n’hésitent pas à déclarer une guerre qui fera des centaines de milliers de morts (hommes, femmes et enfants). Que dire de ces religieux qui, au nom de la religion font des attentats, posent des bombes qui tuent des milliers de pauvres innocents. Que dire de ce pape qui bénissait les canons de Mussolini pour aller massacrer les peuples Abyssins et Ethiopiens, alors ? On pourrait citer encore de nombreux massacres faits par des religieux au cours de l’histoire.

 

 

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 11:11

 

                                   Comme tous les ans, on reparle des déficits, tant de la Sécurité Sociale que de la caisse des retraites et cela malgré les dispositions prise l’année précédente.

En ce qui concerne la SS, que l’Etat paye ses dettes et on y verra plus clair.

En ce qui  concerne la caisse des retraites, comme nouvelles mesures, on parle : a) retarder l’âge de la retraite, b) augmenter les cotisations, c) diminuer le montant des pensions. Toutes ces mesures sont très impopulaires.

En réduisant tous les ans les remboursements de la SS, en rabotant tous les ans le montant des pensions, ne sommes nous pas sur le chemin de la suppression en douceur de ces deux institutions ?

Parmi les causes des déficits, on trouve le chômage, les dettes de l’Etat et évidemment le trop grand nombre de vieux en rapport des actifs.

Parmi ces vieux, il y a tous ces retraités en bonne forme et bonne forme relative à qui je souhaite une longue  et heureuse retraite. Puis il y a tous ces pauvres vieux inconscients que je qualifie de morts vivants parce qu’ils respirent encore et qui n’ont pas demandé d’être là. Tous les retraités, sans exception avec qui j’ai pu parler de la fin de vie sont d’accord pour mourir avant d’être dépendants. Prendra-t-on un jour conscience de ce désir au lieu de condamner ces vieux à souffrir moralement et physiquement dans ces mouroirs, c’est ignoble et intolérable. Ce sont des centaines de milliers de volontaires qui le demandent. On se retranche derrière le sermon d’Hippocrate bien poussiéreux, il serait peut-être temps de l’actualiser. Et derrière des  religions plutôt ringardes et retardataires.

On pense qu’avec les maisons de retraite on a fait ce qu’il faut, c’est méconnaitre ce qui se passe sous le bonnet de ces vieux. Il faut être vieux pour le savoir.

Les maisons de retraite privées fleurissent partout. Mais on sait quand même bien que : qui dit privé, c’est pour gagner du fric. Donc pour que le rapport soit en rapport avec le but recherché, il faut diminuer les dépenses. Cela se fera au détriment des pensionnaires, insuffisance de personnel formé, moins bonne nourriture etc.

On peut obtenir des aides, pour cela on va recenser tout ce que vous possédez, au centime près, y compris la petite maison obtenue au prix de privations et petit héritage des enfants. Si tout cela ne suffit pas, on fera payer le ou les enfants et même petits enfants si c’est nécessaire. Dans le même temps, on va faire une loi pour protéger les biens des commerçants faisant faillite. Deux poids deux mesures.

 

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 17:33

 

La vieillesse, c’est gravir une pente, de plus en plus raide, caillouteuse, on bute à chaque pas.

                                   Lorsque l’on est seul, bien souvent, fait irruption dans notre vie, une dame, une méchante dame, taciturne, tout de sombre vêtue et muette, complètement muette, pas un mot elle ne prononce. Dans le corps, une dague elle enfonce. Vous vous demandez son nom ? Ah ! Oui, son nom ? Solitude elle s’appelle. Mot lugubre, aux oreilles cogne, dans la tête résonne. La solitude, elle mine le corps, elle le ronge de l’intérieur.

Des initiatives sont tentées, telle « les fleurs de la fraternité » pour sensibiliser le grand public. Or, une fleur dans l’année, quelque soit la façon dont elle est offerte, donne bonne conscience à celui qui l’offre, mais n’efface pas 365 jours de solitude.

Il faut l’avoir vécue, la solitude pour savoir ce que c’est, on a tendance à en vouloir au monde entier.

Hélas ! La solitude à deux existe aussi, c’est quand les conjoints n’ont rien de commun, même pas un sujet de discussion, c’est terrible d’être là, face à face et rien à se dire. C’est une situation qui peut se détériorer, en arriver à se haïr. Dans ce second cas, on en veut à l’autre, tout est de sa faute.

La solitude, la hantise de la dépendance, la souffrance etc… justifient le taux le plus élevé des suicides chez les personnes âgées.

Relevé dans un quotidien :

32 suicides pour 100.000 chez les 75-84 ans

44 suicides pour 100.000 chez les 85-94 ans.

38,8 suicides pour 100.000 chez les plus de 95.

Le comble, on ne s’inquiète pas de savoir pourquoi, mais comment on pourrait les en empêcher. Mardi soir, à la télé, on affichait une fois de plus l‘augmentation du déficit de la branche vieillesse. Que sera-t-il lorsque le nombre de dépendants aura doublé, dans peu d’années.

Une fois de plus, écoutez la voix de ceux qui demandent qu’on les aide à mourir d’une mort vraiment digne pour un être humain.

Faut-il rappeler qu’on pique les animaux de compagnie pour ne pas les laisser souffrir ?

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 17:34

Une dame de 90 ans s’adresse à un élu pour obtenir le droit à l’euthanasie de façon que ses petits enfants ne soient pas obligés de payer pour elle

Nous savons tous que, un élu, ça a des idées lumineuses et qui parfois s’enchaînent, c’est le cas pour celui-là.

Euréka ! Il suffit de créer une deuxième journée solidarité. Dans la foulée, deuxième idée : elle ne s’appliquerai qu’aux salariés qui bénéficient des 35 heures. Heureux salariés.

Auparavant, ne pourrait-on pas attribuer aux vieux le total de la somme perçue à la première journée de solidarité et non seulement les 50%.

La pauvre dame ne vivra jamais assez longtemps pour voir son vœu exaucé, et pourtant, c’est bien elle la plus lucide.

Nous savons que dans les quelques années qui viennent, le nombre de dépendants va doubler et que donc, en instituant autant de journées solidarité qu’il y a de jours fériés, le compte n’y serait pas, trop de monde s’abreuve au marché des vieux.

Ce n’est pas en diminuant le pouvoir d’achat que l’on réglera le problème.

A cet élu, je suggère une autre idée lumineuse : lorsque tout le monde travaillera 7 jours sur 7, pensez à la nuit de solidarité.

Je réaffirme que l’on ne peut pas penser, parler et savoir ce qui convient aux personnes âgées si on n’a jamais été vieux. Moi et bien d’autres, ne voulons pas de vos mouroirs.

Une seule solution. Comme le suggérait cette dame de 90 ans, celle qui consiste à donner le nécessaire à ceux qui le demandent pour mettre fin à leurs jours avant la dépendance. Des centaines de milliers attendent avec impatience, certains se suicident de façon brutale. Cette mesure permettrait de régler le déficit des caisses de retraites et de la Sécurité Sociale sans racketter d’avantage de pauvres citoyens.

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 18:30

 

Nous y allons à grands pas et aucune mesure efficace n’est en vue. Des lamentations jaillissent de toutes parts et on y reste sourd. Depuis de nombreuses années le personnel des maisons de retraite tire le signal d’alarme.

- le 21 Août 2008, le personnel du « Clos à Froment » à la Glacerie débraye 1 heure pour attirer le regard sur les conditions de travail : une dizaine de départ, une douzaine de démissions en trois mois.

- Travail pendant trois Week-end sur quatre.

- Une personne pour faire la toilette à 30 résidents.

Dans la presse de la Manche du 1 Juillet 2009, on peut lire : les (EHPAD), Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes vont-ils basculer dans la maltraitance ?

- Aujourd’hui, nos équipes sont sur le fil.

- Dans les faits, les établissements les plus performants perdront les subventions de l’Etat.

- Où va l’argent de la Pentecôte ?

Dans la Presse de la Manche du 2 Juillet 2009 : débrayage du personnel de la maison de retraite Saint-Jean.

- Depuis la fin Février, nous n’avons plus de direction.

- A cause de la pénurie de personnel, les toilettes commencent à 6h avec seulement 2 personnes pour faire la toilette à 55 résidents et ont bien du mal à terminer pour midi.

- La plus part du temps, les résidents sont livrés à eux-mêmes.

- Un visiteur : il m’est arrivé de signaler des chutes de résidents passées inaperçues.

- Certains personnels ont du être présents dans l’établissement de 7h à 21h ; d’autres travaillent de 9h à 21h avec une pause de 30 minutes pour le repas.

- Les indices de rémunérations ne sont pas respectés, pas plus que la classification du personnel.

Le 3 février 2009, je lis, 600.000 personnes de plus de 60 ans vivent avec 628 euros par mois. A ces personnes, on demandera au minimum 1700 euros jusque plus de 2200 euros, par mois pour aller dans un mouroir. Qu’à cela ne tienne, on tondra les enfants après avoir kidnappé les pauvres petits héritages pour ces pompes à fric.

Le marché des vieux est très juteux pour beaucoup de personnes.

En 2015, le nombre de dépendants aura doublé. En supposant que d’ici là on puisse doubler le nombre d’établissements et le nombre des personnels, cela n’apportera rien puisque le manque aura doublé également, donc encore plus empêtrés.

Alors que la sécurité sociale est de plus en plus déficitaire, une seule solution pour réduire les frais, donner à tous ceux qui le demandent le nécessaire pour mettre fin à leurs jours avant la dépendance. Mourir dignement et non pas comme des êtres repoussant.

 

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 17:40
Déprime, dépression ou un choix?

La déprime a sans doute une cause:
Lorsque l'on place une personne âgée dans une maison de retraite, ou tout autre, c'est parce que cette personne n'est plus bonne à rien et dérange l'entourage. Elle sera là jusque sa mort. Qu'elle soit bien ou mal, elle est quand même dans un mouroir. Il faut appeler les choses par leur nom, on se débarrasse d'elle, elle est hors circuit.
Certains préfèrent mourir, hélas! Par des moyens horribles parce que on ne veut pas accéder à leur demande.
Personnellement, je veux mourir en bonne santé; cela veut dire quoi?
Que lorsqu'on n'a plus de plaisir à vivre, mieux vaut en finir avec cette foutue vie. Je refuse donc toute intervention chirurgicale ou traitement qui me maintiendrait en état de dépendance. Vivre avec des sondes, des poches, se faire torcher le cul, rien de plus humiliant. Vivre pour vivre, à quoi bon, c'est ruiner la S.S. et indisposer l'entourage.
Rester cloué dans un fauteuil, recroquevillé sur un lit, ne plus avoir conscience de la réalité, cela ne s'appelle pas vivre.
Personnellement, je préfère que enfants et petits enfants gardent l'image de ce que je suis en ce moment et non celle d'une loque informe vivant dans un autre monde.
Je suggère que l'on donne aus personnes âgées qui le demandent, le nécessaire pour mettre fin à leurs jours au moment choisit par eux.
Pour penser pour les vieux, il faudrait avoir été vieux.
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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 17:37

                            La dépendance, c’est l’avilissement de la personne humaine. On est plus rien, plus maître de soi, de sa pensée, de son opinion, on dépend des autres.

Alors que 86,3% des Français sont favorables à l’euthanasie (Ouest-France du 07-05-09), il faut aller plus loin, car, là encore une majorité des personnes âgées (ayant toute leur tête), le demande : le droit de mourir avant la dépendance.

Ce même jour, à une radio, un politique disait que dans l’avenir, il faudra augmenter certaines cotisations pour pouvoir soigner les dépendants. Cela devient tellement absurde qu’il vaudrait mieux en sourire puisqu’une majorité des concernés ne veulent pas de ces soins.

Assez de cette hypocrisie qui consiste à dire qu’on leur prépare une fin heureuse, sorte de mise en scène, car la réalité est toute autre dans tellement de cas.

 

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 17:50

L’alternative

 

                                   Mardi 31 Mars 2009, j’ai regardé le magasine concernant les soins palliatifs et d’accompagnement de fin de vie.

En première partie, un film Hollandais, qui, dans un festival aurait obtenu les premiers prix pour le scénario, pour les acteurs et les décors tellement c’était parfait. A la télé, ce genre de chose est toujours réussi contrairement à la caméra cachée.

Pourquoi un film Hollandais ? Peut-être n’avons-nous pas les acteurs et les décors qui conviennent.

Peu importe, mais ce que j’ai vu, c’est ce que je ne veux pas subir puisque je veux mourir en bonne santé, c'est-à-dire avant de devenir dépendant.

Une chose dont on n’a pas parlé, c’est le coût et qui paye.

Quand à la parlote d’après film, je ne suis pas allé jusque la fin de l’émission. Ce que j’ai retenu, c’est la réponse de l’un des docteurs à la question : Y a-t-il en France assez d’unités de soins palliatifs ? « Non, d’autant plus que le nombre de patients ne cesse de croître rapidement », ce que j’ai dénoncé plusieurs fois, on va droit dans le mur.

D’autre part, j’ai eu l’occasion de lire dans un article de presse : selon un médecin, « Les conjoints de malades d’Alzheimer, meurent deux fois plus vite que les autres ». Conclusion : on oblige une personne en bonne santé à mourir deux fois plus vite que les autres pour une personne coupée des vivants et condamnée à mourir à plus ou moins brève échéance.

 

Louis LAROSE

Equeurdreville

(Jeudi 02 Avril)

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 18:27

HISTOIRE D’AMOUR OU DE MORT ?

(28 Février 2009)

 

Pour suite à un malade d’Alzheimer qui s’est perdu au retour d’une promenade :

Dans un article de presse du 23-02-2009, je lis : « Vivre avec un malade d’Alzheimer, n’est pas une sinécure ».Puis : « La première des choses est de se faire aider » Plus facile à dire qu’à faire. Puis prendre des décisions qui sécuriseront. « On commence par interdire au malade de conduire. Dans la salle de bain, la douche sera vite plus pratique que la baignoire. Dans la cuisine, on condamne l’accès à la gazinière », détaille le médecin. Plus facile à dire qu’à faire et ce n’est pas chiffré, on ne se met pas à la place de la personne qui reste avec le malade tous les jours et 24h sur 24.

« S’il a tendance à fuguer, on verrouille la porte et on la dissimule derrière un rideau par exemple », conseille un neuropsychologue. « Le conjoint utilisera l’humour, la tendresse, suggérera plutôt que d’imposer »

Que c’est beau, la preuve, « Dissuader, expliquer, tenter de discuter ne servent à rien », souligne un autre médecin.

Et puis la récompense est là : « Les conjoints de malades d’Alzheimer, meurent deux fois plus vite que les autres », selon un médecin.

En conclusion, on oblige une personne en bonne santé à mourir deux fois plus vite que les autres pour une personne coupée des vivants et condamnée à mourir à plus ou moins brève échéance. La médecine est là pour sauver des vies ?

Où est la logique ?

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