Dans le même temps, dans ce même magasin, je fais d’autres connaissances.
La petite Virginie, une jeunette d’à peine vingt ans. Douce, souriante, gentille, mais les relations restent cordiales. Elle se mariera et partira avec son mari pour d’autres lieux.
Martine, certes très gentille également, son contact est très agréable. Elle est venue à la maison deux fois, je pense, mais il y a quelque chose qui empêche de nouer des relations plus proches. Sa vie personnelle est un peu mouvementée, elle en subit les conséquences. Je lui ai fait un petit poème :
MARTINE
Sur le parking, arrive en trombe
A se garer, elle est prompte
De la voiture jaillit.
Adorable poupée
De son carton éjectée
Corsage légèrement entrebâillé
Veste, sur l’épaule jetée
Cheveux relevés
Quelques uns égarés.
Nerveuse, on la sent
En attendant le client
A son apparition
Son frais minois
S’éclaire d’un ravissant sourire
Elle sait accueillir.
Aux paroles de politesse
Répond avec gentillesse
Aux compliments
Adresse une moue câline
Port de tête dégagé
Elégante et souple
Perle de rosée
A la caisse, harmonieusement déposée.
Elle fascine
Martine.
Elle est grande et bien balancée. Je l’aurais bien vue comme mannequin. Elle m’a dit qu’on le lui avait proposé et qu’elle a refusé. Encore maintenant, nous avons de bons contacts mais sans plus.
PATRICIA
C’est la troisième petite caissière dont la présence était souhaitée par mon fils. Il n’a pu obtenir les coordonnées nécessaires pour l’inviter. De plus, je ne pense pas qu’elle serait venue.
C’est une petite femme adorable, gentille, jolie et souriante. Je ne crois pas l’avoir vue une seule fois sans son sourire, toujours égale à elle-même. Elle aime bien la blague et nous avons passé des moments agréables à sa caisse. Un jour, je lui ai demandé si elle aimait la poésie. Oh ! Non, pas du tout. Donc pas de poème pour elle.
Un jour, elle me dit :
- Ma fille Magali est caissière chez (l’autre grande surface que je fréquent), les samedis et jours fériés et pendant les vacances.
Avec mes relations, j’ai vite fait de la retrouver. Elle est charmante comme sa mère, gaie et fonceuse, elle est obligée de réussir. Au jour de l’an suivant, elle m’envoie ses vœux. Je lui répond et l’année suivante, je l’invite à venir à la maison avec son petit copain, chercher une boite de chocolats et une bouteille de champagne pour le petit copain, ce qui est accepté.
L’an dernier, Patricia pour nous remercier nous invite à aller prendre l’apéritif chez elle et c’est chose faite. Depuis c’est le tutoiement.
En ce moment elle est en terminale de ses études commerciale.
Les relations continuent.
La maman n’ayant pas voulu de poème, je décide d’en faire un à Magali :
MAGALI
Comme l’ange dans le ciel
Elle apparaît, plus belle que l’arc-en-ciel
Visage éblouissant de bonheur
Attendrit les cœurs.
Toujours épanouie
Pétille comme le champagne
On la respire, on la boit, on l’admire,
Pleine de vie
Son ambiance nous gagne
Sa compagnie est un plaisir.
En sa présence
La vie prend un autre sens
Sa grâce et sa joie communicatives
Tracent la voie à suivre,
Le chemin de la joie de vivre.
Sa gentillesse, c’est comme une caresse
Sa grâce, c’est comme un passe
Sa beauté, c’est l’attirance
Sa bonté, c’est un aimant
Son entrain, c’est la main tendue.
Si elle était une fleur,
Elle en serait la reine,
Ce serait une fleur qui symbolise :
Amour, grâce, gentillesse, bonté et beauté,
Ce ne pourrait être que, une rose éternellement épanouie
Délicatement parfumée
A l’éclat vif, mesuré.
Adorable Magali
(Surtout Magali, ne change pas)
Dans ce magasin, j’en ai connu beaucoup d’autres, mais les relations n’ont pas duré très longtemps pour plusieurs raisons : les contrats non renouvelés, le copain ou mari qui part travailler ailleurs et certaines qui ne reviennent pas après le congé de maternité. Avec les caissières, il y a aussi des employées avec qui j’ai entretenu de bonnes relations, sans oublier quelques petites étudiantes.
Voici quelques prénoms, mais je vais en oublier pas mal :
Carole, Aurélie (1) (toutes les deux d’une extrême gentillesse avec moi), et (2), Sylvie, Jacqueline, Sandrine, Cathy, Morgane, Charlotte, Liliane, Erika, Emmanuelle (1) et (2), Corinne, etc…
L’ambiance n’étant plus ce qu’elle était, depuis quelques années, je vais bien moins souvent dans ce magasin et je vais dans un autre, certes un plus éloigné, mais beaucoup plus agréable. J’ai cependant gardé un contact avec Géraldine, Patricia et Sandrine