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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 10:14

 

 

Mes relations avec mes petites caissières

 

GERALDINE

 

                            Tout a commencé, il y a environs 25 ans. Un matin après avoir fini les courses dans l’une des deux grandes surfaces dont j’ai parlé, le moment est venu de passer à la caisse. Je suis, ce jour-là plutôt morose et je voudrais bien une caissière qui ne le soit pas.

Un aller et retour devant les caisses et le choix est fait. C’est la première fois que je la vois. C’est comme le coup de foudre, je suis attiré vers elle. Aujourd’hui, si je devais lui écrire un poème, le début serait ceci :

 

Ce n’est pas par hasard

Si, un jour, je me suis présenté à ton regard,

Accueillante, jolie, raffinée

Souriante, toujours bien coiffée,

Tu étais l’ange de mes pensées.

 

Dès la première fois,

Quelque chose est entré en moi

Et c’est pourquoi

En faisant mes courses, chaque fois

Ma caissière, c’était toi.

 

Effectivement, elle avait tout pour plaire. Je voulais la conserver, pour cela, je mesurais mes mots de façon à ne pas la froisser. Chaque jour, je venais faire mes courses pour revoir « ma caissière ». Accueilli par un beau sourire, j’étais aux anges. Puis le sourire, je l’avais de plus en plus loin, dés que j’apparaissais à l’autre extrémité de la file.

Les jours, les semaines, les mois ont passé et toujours ce radieux accueil. Petit à petit, nous faisons plus ample connaissance, le prénom, disons Géraldine, puis le nom. Vient ensuite l’adresse, la situation de famille. En retour, elle apprend tout de moi. On se fait des confidences, d’abord des petites, nos petits ennuis, nos petites misères etc…

On parle également de nos goûts, loisirs, activités, nos désirs, pas forcément exaucés. Dans cette première période, le climat était beaucoup plus serein. Nos bavardages étaient fonction du monde à la caisse. Elle ne pouvait pas se permettre de faire attendre les clients suivants.

Depuis le 1er Janvier 1995, je me suis mis à faire des poèmes, Ô ! bien modestes. L’idée me vient de lui en faire un et le 09-12-1998, c’est chose faite. Au départ, je n’osais pas le lui donner et c’est après bien des hésitations que je le fais.

Je n’étais pas très fier en attendant ses appréciations.

 

« MA » CAISSIERE

 

Oh ! Pardon, hôtesse de caisse

C’est qui ?

La dame qui enregistre les courses ?

C’est beaucoup plus que cela.

 

Elle est sympathique et gentille

De plus, elle est jolie.

Son accueil chaleureux

C’est le rai de lumière les matins sombres

Son regard plein de tendresse

Est un réconfort pour ma vieillesse

Son sourire radieux

Est une bouffée de chaleur.

C’est parfois une confidente,

Les quelques mots échangés

Libèrent la pensée.

Pour les personnes âgées, isolées,

C’est un lien avec la société

Brisant la solitude,

Elle est le rayon de soleil

Qui va droit au cœur.

 

                            Ce poème est l’expression de ce que je ressentais en sa présence, à ce qu’elle était pour moi. Si je me suis attaché à elle comme cela, c’est que c’était un besoin. Sans le savoir, elle m’a fortement aidé à traverser une période difficile, moralement pour moi.

                            Finalement elle a eu l’air bien satisfaite de son poème, ce qui m’a mis du baume au cœur.

Je vous remercie, c’est gentil, je vais le garder.

                            J’ai eu l’occasion de la voir enceinte de son deuxième enfant et son absence m’a parue bien longue. Enfin, elle est revenue, et toujours aussi jolie et aussi gentille.

Et puis un jour, j’ose lui demander :

- Si je vous offrais une boite de chocolats pour le premier Janvier, viendriez-vous la chercher chez moi ?

- Oui bien sur

Et, elle est venue, ce qui comblait ma joie. Depuis ce jour, les relations prenaient un autre sens. Un jour, je lui dis :

Voyez-vous, Géraldine, c’est comme si vous étiez la fille que je n’ai pas. J’étais si heureux en sa présence. Je ne sais pas ce qu’elle en pensait, mais elle semblait bien jouer le rôle. Ses absences pour congés me semblaient interminables

Elle était très coquette, allait très souvent chez la coiffeuse pour évidemment changer de coupe et aussi de couleur. Généralement tout lui allait, mais j’avais des préférences. Je le lui disais gentiment en faisant bien attention à na pas la froisser, par exemple :

- Cela ne me regarde pas, mais je vous préférais avec la coupe précédente, j’évitais de lui dire que cela la vieillissait, cela aurait fait un drame. Par contre, lorsque cela me plaisait, en la fixant bien, je disais :

- Cette coupe ou la couleur selon les cas, vous rajeuni

Je voyais son visage sourire et ses yeux ravis.

Comme à peu près tout le monde, elle aimait les compliments.

En sa présence, je suis transformé. Elle me parle doucement et toujours de façon sensée et réfléchie. Je dis souvent ; « Géraldine, elle me parle comme une maman ».

Alors de nouveau je prends ma plume pour de nouveaux poèmes :

 

                   L’AMIE                                 MUSE

 

Au hasard de la vie                                     Demain comme les autres jours

Elle entre dans notre vie                     Je viendrai te dire bonjours

On la croise en chemin                      Je viendrai quelque soit le temps

Dans un magasin                               Je braverai la pluie et le vent

Chez des amis communs                   J’avancerai sans rien voir

Où bien….                                        Guidé par l’espoir

                                                        Je te retrouverai toujours aussi belle

Elle est là, en place,                           Car les ans n’ont pas de prise

Face à face                                       Sur une beauté éternelle.

Cheveux relevés

En léger roux teintés                          Chaque matin, j’ai besoin de ton sourire

Du visage ainsi exposé                       De quelques paroles qui font plaisirs

Le charme émane.                             Notre rencontre n’est pas une surprise

Sourire inachevé                                Quelque chose en nous l’organise

Regard illuminé                                 Pour la journée, tu m’inspires

Affinité affichée                                 De nouveau je peux écrire.

Ainsi naît une sincère amitié.             

Ame généreuse                                           Le court instant où nous sommes en

Chaleureuse                                       présence

Douceur dans le regard                      Est goûté avec ferveur

Sourire accueillant                             Prolongé avec insistance

Charme agissant                                Perdrait de sa faveur.

Au contact de l’amie divine

Tout s’éclaire et s’illumine.

 

                  

 

 

Conversations variées                        Que serait ce jour sans te voir           

Confidences avisées                          Sinon une nuit sans rien voir             

Elle réchauffe l’âme, le cœur              Je n’ose y songer

Agrémente la vie en douceur.             Et continuer de rêver.

 

Pas d’erreur

Dieu a créé la femme ange.

 

 

Sur, elle me fascine, elle m’attire. J’ai connu d’autres caissières très gentilles dans le même temps, mais chez aucune d’elles, je n’ai trouvé, l’ambiance, l’attirance, les mots qui font tilt dans mon cœur.

Je cherchais toujours qu’est-ce que je pourrais faire pour lui faire plaisir. Lui envoyer des fleurs pour son anniversaire ? Qu’est-ce que son mari aurait pensé ? Comment réagirait-il ?

Finalement, cela s’est fait plus tard pour son plus grand plaisir.

Connaissant son adresse, de vacances, je lui envoie une petite carte et au retour j’ai pu mesurer sa satisfaction.

Je lui ai dit souvent :

- Je vous verrais bien au manège à bijoux.

Elle a tout pour être bijoutière, tout au moins, pour être employée dans une bijouterie, elle en est le symbole. Sa personnalité, son look, sa prestance, son chic, ses mains si soignées et je pense fortement que auprès des clients ses avis seront écoutés.

Et puis un jour, elle est appelée à y faire des remplacements, ou en renfort au moment de Noêl ou de fêtes, comme la fête des mères ou la saint Valentin.

Le premier décembre, passant devant le manège à bijoux, je la vois, mais alors, d’une façon divine. Illuminée par la lumière des spots, elle apparaît comme une beauté spirituelle. Si j’avais pu la photographier, quelle occasion. Malheureusement, ce n’est pas possible.

Mais, ce même jour, en rentrant, je lui fais le poème ci-dessous :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA PERLE DU MANEGE A BIJOUX

 

 

Elle est belle

Au milieu des bijoux

Elle étincelle

 

Joyau parmi les joyaux

Dans l’éclat des lumières

La petite joaillière

Chevelure auréolée, émerveille.

 

Comme les bijoux sur leur support

Elle est d’or

 

Le regard chaud

Le sourire accueillant

Physique éblouissant

 

Elle est divine Géraldine.

 

 

Dans la boucle supérieure du collier, j’aurais voulu mettre une photo, mais elle a refusé de m’en fournir une.

                            Toutes ces petites femmes sont mes muses et me donnent de l’inspiration. De nouveau, je lui compose deux poèmes :

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