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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 18:06

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                               01

 

 

 

 

 

 

 

 

CHAPITRE   I

 

 

 

 

 

 

 

LE COUPLE

 

 

 

 

                                                                       Jean et Cécile, certes forment un beau couple, mais sur le terrain de l’entente, ça laisse à désirer.

                                   Jean, sans aucun doute est un bon partenaire en amour mais aime assez son indépendance sans quand même trop exagérer. Il aime la compagnie, les invitations, être brillant, se faire remarquer, en somme aime la vie et la prend à bras le corps.

                                   Sa jeunesse bien remplie, beaucoup de copains, de copines, a connu l’amour tôt avec plusieurs jeunes filles, peut être aimerait-il les partouzes ? Oui mais il faudrait que Cécile soit d’accord, là c’est un autre problème.

 

                                                                       Cécile, jolie femme bien proportionnée au physique plus qu’agréable, démarche de top modèle, a eu une enfance plus réservée, bien encadrée par ses parents. Elle a eu certes des copains et des copines triés et aucune expérience amoureuse, bien chapitrée en ce domaine, d’ailleurs pas de sorties le soir sans être accompagnée.

                                   Son mari est son seul et premier amour. Il doit tout lui apprendre. Elle se révèle être bonne élève et s’améliore au rythme des étreintes.

                                   Elle est très possessive, n’admet pas que l’on fasse la cour ou les doux yeux à son mari. Le tri des relations s’effectue rapidement :

              - Celle-ci je ne peux pas la voir.

              - Celle-là c’est une mijaurée.

              - Cette autre te tourne après.

              - Ton copain untel est un peu trop entreprenant.

              - Oh ! Celui-là, il est toujours dans la lune, peu intéressant.

                                   De son côté, elle conserve une seule et grande amie que son mari connaissait déjà avant son mariage. A-t-il déjà couché avec elle ? Mystère mais ils semble être bien ensemble.

 

 

                                                                                                                                               02

 

 

                                   Cécile est très possessive et son mari, elle veut le garder pour elle seule. Elle est à ses petits soins (un peu trop de son avis) et voudrait l’avoir toujours prés d’elle en dehors de son travail. D’où une source d’accrochages, d’abord des scénettes qui finissent par se raccomoder sur l’oreiller.

                                   Petit à petit, elles vont devenir plus orageuses, grondantes avant d’éclater. Bientôt des menaces de séparation ce qui fait très mal à Cécile.

                                   Elle doute qu’il les mettent à exécution, elle croit le tenir ferme entre ses serres, elle croit qu’il est heureux avec elle, il a tout son linge impeccable, ses repas à heures régulières et copieux, il n’a qu’à se mettre les pieds sous la table.

                                   Et puis, un jour il met la menace à exécution :

              - J’en ai mare, ça ne peut plus durer, je pars.

              - C’est ça vas-y de ton couplet, mais fait attention à ne pas commettre une grosse erreur.

                                   Devant le regard mi moqueur de Cécile, il prend sa valise et sort en bougonnant.

                                   Elle pense qu’il n’ira pas loin et que dans quelques instants une fois calmés elle l’entendra sonner et que comme au début présentera ses excuses.

                                   Elle attend impatiemment, elle s’énerve, le temps passe et toujours rien.

Où peut-il être ? Minuit, rien. Au matin, rien.

                                   Cécile s’inquiète, elle est amère, j’ai du aller trop loin, qu’est-ce que j’ai fait de mal ?

                                   N’y tenant plus, elle téléphone à sa grande amie :

              - Allo, oui c’est moi, je suis inquiète, Jean s’est fâché hier soir, il est parti avec sa valise, il n’est pas rentré est-ce que tu l’as vu ?

                                   Cécile semble remarquer un temps d’hésitation, comme un embarras à répondre.

              - Non, je ne l’ai pas vu.

              - Bon, si tu le vois, dis lui de revenir, je l’attend et je lui pardonne.

              - Oui.

                                   Cécile patiente quelques jours puis de nouveau, personne au bout du fil. De plus en plus inquiète et dans le doute : et si …non ce n’est pas possible.

                                   Décidée, elle fonce chez l’amie, personne. Sonne chez des voisins et demande où se trouve sa plus grande amie.

              Nous l’avons vu partir il y quelques jour avec un Monsieur et de nombreux bagages

Pour une destination inconnue.

                                   C’est le coup d’assommoir, elle rage, elle tempête, c’est bien ça les grandes amies. Menaces de vengeance, tout y passe.Abattue, elle rentre à la maison, s’affale dans le divan et pleure sur son malheur.

                                   L’idée de se venger est toujours là, mais comment puisqu’elle ne sait pas où ils sont.

Elle ressent des douleurs dans le ventre. Le lendemain les douleurs continuent, elle décide d’aller voir un docteur.

                                   Le diagnostique est formel :

              - Madame, ce n’est rien de grave, vous êtes enceinte.

                                   Assez heureuse de se savoir enceinte, là est peut-être la vengeance, il ne saura jamais qu’il est le père de cet enfant, c’est le mien et à moi seule.

 

                                                                                                                                               03

 

 

                                   Repliée sur elle-même, se tenant le ventre à deux mains, elle se fait des serments :

                                   Toi au moins, tu m’appartiendras, tu ne seras qu’à moi, rien qu’à moi.

                                   A partir de ce jour, elle ne fréquente plus personne n’ayant qu’une idée fixe : son enfant. Elle va cacher le plus longtemps possible sa grossesse, se serrant le ventre quitte à en souffrir et peut-être à faire souffrir le futur bébé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                               04

 

 

 

 

 

 

 

 

CHAPITRE II

 

 

 

 

 

 

 

EROS

 

 

 

 

                                   Mon enfant, tu seras le plus beau, le dieu de l’amour et je t’appelerai EROS.

                                   Il arrive un matin à l’aube sans crier gare, il est beau, superbe bébé gigotant avec de petits cris, tout le portrait de sa maman. C’est parfait, personne ne pourra dire il ressemble à son père, d’ailleurs, il n’en a pas, c’est moi seule qui l’ai fait.

                                   On le lui met dans les bras, elle est heureuse, même folle, elle voudrait le garder et ne le rend pas facilement.

              - Nous comprenons bien que vous soyez heureuse de l’avoir dans vos bras mais il faut nous le rendre pour les soins.

                                   Avec un regard de travers aux infirmières elle le tend.

              - Faites bien attention.

              - Nous avons l’habitude madame.

                                   Après quelques jours à la maternité, retour à la maison.

              - Maintenant, tu es bien à moi, à moi seule, je vais t’aimer, je vais te protéger.

                                   Pendant trois mois, elle le dorlote, lui donne la tétée, le lave, le change, bref tout va bien.

                                   Maintenant, c’est un joli petit corps bien potelé qui s’affirme. Puis un soir, après la tétée, elle décide de le garder avec elle dans son lit. Elle fait bien attention, se couche sur le côté pour l’avoir contre son ventre et tous deux s’endorment ainsi. Un petit cri dans la nuit, c’est la faim, tétée et tous deux se s’endorment, Eros pendu au téton.

                                   Le lendemain matin, au réveil, assise dans son lit, elle attend que Eros ouvre les yeux, elle le prend dans ses bras, le tend en l’air et l’admire, le secoue, joue avec lui.

              - Mon chéri, je t’adore avec un gros bisou sur la joue.

                                   Elle l’approche de son visage :

              - Qu’il est adorable avec un petit béco sur ses douces petites lèvres.

                                   Au moment de la toilette, il est tout nu, elle le brandit à bout de bras et son petit zizi est à hauteur de sa bouche, elle en saisi le petit bout entre ses lèvres et riant de bon cœur :

                                                                                                                                               05

 

 

              - Je vais manger ton petit zizi.

                                   Le bébé sourit, pour lui comme pour elle c’est un jeu.

                                   La toilette finie, au lit tous les deux. Assise, les seins sortis, à l’un puis à l’autre, Eros se rassasie.                        

                                   Le même cérémonial se reproduit tous les jours.

                                   Le bébé s’affirme devenir un beau garçon, son zizi grossit et sera sans aucun doute un beau mâle. Cécile s’en aperçoit :

              - Tu seras un bel homme pour le plaisir des dames.

                                   Un an déjà, Eros demande à marcher. Il couche toujours avec maman et toujours les mêmes jeux.

                                   La maman doit apprécier la douceur des lèvres du bébé car le béco devient un baiser accentué. Le regard de la mère est inquiétant, à quoi pense-t-elle, privée d’amour qu’elle est depuis le départ de son mari.

                                   Lorsqu’il est nu et qu’elle le prend à bout de bras, au lieu de prendre que le petit bout du zizi entre ses lèvres, c’est tout le zizi qui disparaît dans sa bouche. Elle le salive bien, le fait aller et venir, le suce comme si c’était celui d’un homme :

              - Tu verras, je te ferai décalotter de bonne heure.

                                   Un jour, étant nue dans son lit, le bébé dans ses bras, elle écarte ses cuisses puis :

              - Tu vas voir, je vais te faire retourner d’où tu es sorti.

                                   Elle met le museau du petit Eros entre ses grosses lèvres écartées. Le bébé sentant l’humidité tète la vulve et la maman se trémousse.

-         Tu seras un véritable amant.

Elle conserve le même rituel et le bébé qui devient petit garçon continue

 De recevoir les mêmes caresses et trouve sans aucun doute cela normal. Elle ne porte jamais de culotte.

                                   Maintenant, le petit bécot devient un baiser. Elle passe le bout de sa langue entre ses lèvres puis la roule et la fait aller et venir entre les lèvres, la tourne dans la bouche, lèche le palais. Elle semble y prendre beaucoup de plaisir.

                                    L’enfant grandit, cinq ans, il entre maintenant sous sa jupe, tourne autour de ses jambes, embrasse ses cuisses, ses fesses, enfouit son petit nez dans la toison. Elle écarte les jambes, il enfonce son petit doigt dans la fente puis le lèche. Excitée, le prend dans ses bras et lui donne un gros baiser sur la bouche, lui donne sa langue et lui demande la sienne.

                                   Elle pense qu’il ne pourra jamais se passer d’elle, qu’il l’aimera jusque l’éternité.

              - Toute la vie tu m’appartiendras, tu me confies ton petit corps, avec le mien ne feront plus qu’un.

                                   Elle oublie complètement que celui qu’elle a mis au monde ne lui appartient pas comme elle le pense.

                                   Pas d’école maternelle, Cécile garde pour elle son petit trésor, ils vivent en autarcie. Elle prend goût à sucer le petit zizi qui s’allonge et durcit. Elle le masturbe et ni tenant plus, elle essaye de se l’introduire, c’est encore un peu juste mais l’habitude se prend. Journellement il la pelote de partout, seins, fesses et embrasse comme un amant.

                                   Le bain à deux dure longtemps, elle entre en transes sous l’effet des caresses.

 

                                                                                                                                               06

 

 

 

                                   Elle est devenue inconsciente, est-ce un vice, une maladie ? Pour l’instant, l’enfant n’ayant aucun contacte avec l’extérieur agit machinalement.

                                   Six ans, l’âge du primaire. Eros va être confronté à la réalité par le contacte de garçons et de filles. Cécile s’inquiète, et s’il racontait ?                                           - Mon chéri, tu vas aller à la grande école, tu auras des petits copains, tu ne dois pas raconter comment nous vivons. Je t’aime très fort et toutes les mamans ne sont pas comme moi, les autres petits garçons seraient jaloux de toi et seraient malheureux.

              - Oui maman.

              - J’irai te conduire et te rechercher à la porte de l’école.

                                   Les quelques premières années, rien à dire, d’autres mamans viennent aussi à la porte de l’école conduire et rechercher leurs jeunes enfants.

                                   Eros ne cherche pas à communiquer avec les petits copains de sorte que ceux-ci ont tendance à la narguer.

              - Petit chouchou à maman.

                                   Il s’en plaint à sa mère.

              - Tu vois mon chéri comme je te le disais, ils sont jaloux alors s’ils savaient tout ce que je fais pour toi, ce serait pire encore.

                                   Cécile suce, masturbe avec ardeur le zizi qui petit à petit se décalotte, le gland sort de son enveloppe.

                                   Eros commence à éprouver du plaisir lorsqu’il pénètre sa mère, il en est tout rose.

                                   Et puis un jour, c’est l’orgasme, l’éjection dans le ventre de sa maman. Le cœur de Eros bat à tout rompre, quelque chose se passe dans sa tête, quel beau jour. Pour les deux, c’est un moment de plaisir fou, ils ne se connaissent plus, ne se retiennent plus, ce sont de vrais amants.

                                   Mère et amante. Les deux sentiments se confondent d’où un plaisir encore plus grand et l’attachement plus profond, cela semble un lien indestructible.

              - Mon chéri, je mourrais sans toi.

              - Maman quel bonheur j’ai avec toi, je t’adore, je t’aime plus encore.

                                   Elle est aux anges, nus tous les deux, ils se serrent bien fort, s’embrassent fougueusement. Ils sont dans un paradis, c’est le vide complet autour d’eux.

              - Eros jure moi que tu resteras toujours avec moi.

              - Je te le jure.

                                   Accédant au collège, beaucoup de choses changent. Il côtoie d’avantage de garçons et de filles en raison des heures de cours avec coupures. Il se rend compte que le contacte entre garçons et filles est différent de ce qu’il pensait.

                                   Les discussions sont libres sur l’amour, certains baisent sans se cacher et tous trouvent cela normal. Des filles lui tournent autour. Aucune ne pourrait remplacer sa partenaire. Il s’imagine mal coucher avec l’une de ces gamines, ils ne pourraient jamais avoir les mêmes étreintes. Certaines le chambre :

              - Le petit garçon à sa petite maman

              - Elle te dorlote bien ta petite maman ?

                                   Il ne saisit pas les allusions et refuse de sortir avec les copains et les copines.

 

 

                                                                                                                                               07

 

 

                                   Par contre les relations amoureuses entre les deux amants sont fougueuses. Elle se prête à toutes les pénétrations, lui enfourne, suce et lèche, avide d’amour. Aucune fille ne pourrait lui donner autant de plaisir.

                                   Toujours aussi inconscient, Eros ne pense pas au mal, il ne sait pas que c’est proscrit par la loi et le bon sens ayant toujours vécu dans cet état, avec cette éducation.

                                   Au pays des ados, il s’en passe des choses, on s’aime, on s’engueule, on se raille, on boit, on fume, on cause.

                                   Eros subit une autre éducation que intellectuelle, il apprend les choses de la vie avec sa mère. Ca le turlupine de temps en temps, il réfléchit et se pose des questions.

                                   Ses ébats amoureux perdent en intensité. Cécile s’en inquiète, elle le serre plus fort dans ses bras, se donne encore d’avantage.

                                   Eros a parfois des mouvements brusques comme s’il considérait sa partenaire comme une prostituée. Mais à chaque fois, par des caresses, par des paroles elle le ramène à elle.

              - Mon chéri aime moi fort, tu es tout pour moi, je ne pourrais jamais vivre sans toi, il faut que tu m’aimes encore plus fort.

                                   Quelques années passent ainsi. Alors qu’il approche de ses dix huit ans, un prof philosophe sur la famille, sur ce qu’elle devrait être, sur ce qu’elle ne devrait pas être pour en arriver à l’inceste (mot complètement inconnu de Eros). Débat sur ce sujet.

                                   Eros est k.o. debout, il ne participe pas à la discutions, il se bouche les oreilles avec ses deux mains.

                                   Ca cogne dans sa tête. Qu’ai-je fait, est-ce possible, ce mot inceste lui revient sans cesse, il est abattu, la tête lui rentre dans les épaules.

                                   Sa voisine de classe le regarde et s’inquiète :

              - Qu’est-ce que tu as Eros ? Tu ne sembles pas être bien.

                                   Il ne répond pas, complètement absent.

              - Bon, reste dans tes songes.

                                   Dans sa tête défile tout ce qu’ils ont fait ensemble autant qu’il s’en souvienne. C’est un drame atroce. Il avait tellement confiance en sa mère et tant de plaisir qu’il n’imaginait pas l’horreur de la situation. Elle l’avait si bien embobiné.

                                   Il faut payer le prix du repentir la mort dans l’âme.

                                   La haine s’installe.

                                   Entends-tu Eros la réprobation de la vertu ?

                                                             Les cris sourds de la vertu ?

                                   Ne vois-tu pas le vol des rapaces noirs au dessus de ta tête ? Courbe l’échine, ils vont te dévorer.

                                   Sur le retour, tête baissée, il avance comme un somnambule, franchit le seuil de la maison et se trouve devant son amante nue et déjà en ébullition.

                                   Il ne peut se retenir et éclate dans une colère terrible, tout prés de la folie.

              - Salope, cache ton cul. Tu m’as trompé pendant toute ma jeunesse me faisant croire que notre relation était normale.

              - Mais mon chéri calme toi, qu’est-ce qui t’arrive, pourquoi te mettre dans cet état ?

              - Salope, tu ne savais peut-être pas que nous pratiquions l’inceste interdit par la morale.

              - C’était pour te gâter, je voulais que tu sois heureux, que tu profites de l’amour le plus tôt possible. Et puis avoue que tu éprouvais beaucoup de plaisir.

                                                                                                                                               08

 

 

             - Tu es grotesque, tu te rends compte que je baisais ma mère, toi, tu savais, tu profitais de mon inconscience, tu m’as toujours tenu à l’écart de la société, tu as bien profité de moi.

                                   Elle commence à comprendre que le mal est fait, qu’il ne s’en remettra pas. Alors, elle sanglote et l’implore.

              - Eros, pardonne moi, je t’aime tant, je ne pourrai pas vivre sans toi.

              - Non, non, c’est fini, je ne veux plus te voir, c’est fini, je vais partir.

              - Ne me quitte pas, ne me quitte pas, je vais mourir.

              - Crève donc.

                                   Les baisers ont un goût amer

                                   Torturer d’avoir baiser sa mère,

                                    Par elle était abusé.

                                   Il laissera cet être misérable

                                   Se débattre avec sa conscience minable,

                                   Ce sera son enfer

                                   C’est le prix à payer.

                                   C’est un cœur brisé

                                   C’est un corps rompu

                                   Qui part à l’aventure

                                   C’est une âme errante,

                                   La blessure est profonde

                                   Cicatrisera-t-elle un jour ?

                        Eros fait son sac et part. Il va droit devant tête baissée, fuyant les regards des gens. Où va-t-il ? Le sait-il lui-même ? On ne le reverra jamais.

                        Prostrée, elle implore :

                                   Mon amour reviens

                                   Je ne peux plus vivre sans toi

                                   Ne me fuit pas, tu es le fruit de ma vie

                                   Tu es devenu le compagnon de mon existence

                                   Nos vies, nos cœurs se sont unis

                                   Le sort l’a voulu ainsi.

                        Après son départ, Cécile tombe dans la béatitude, parle, parle, parle, des paroles incompréhensibles. Elle joint ses mains comme pour prier, ne mange plus et tombe en léthargie.

                                   Au bout de quelques jours, des voisins ne la voyant plus avertissent les autorités.

                                   Elles retrouvent Cécile morte sur le sol et constate que le fils l’a abandonnée et ne retrouve pas sa trace. Mais personne n’aura connaissance de leurs rapports sexuels.

                                                                                                                     
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