Ce devrait être un jour gai,
Le soleil brille, c’est encore l’été
Hélas ! je ne le vois pas,
La tristesse s’empare de moi.
La voûte céleste s’écroule sur mon toit,
Je suis enseveli sous un monceau d’ennuis,
Tout est noir.
Pourquoi soudain ce dégoût de la vie ?
Pourquoi tant de susceptibilité ?
Pourquoi se créer des soucis ?
Les déboires à répétition
Ne sont peut-être que punition ?
La fin d’une certaine amitié
Est peut-être seulement imaginée ?
Cette santé toujours branlante,
Année après année
En voici bientôt vingt huit de passées
En équilibre sur la branche de la vie.
Lutte quotidienne, jour après jour,
Fanfaronnant, jouant du calembour,
Simulant la joie de vivre.
Je me sens parfois bien seul
Vais-je devenir un être veule ?
Comment revenir vers l’allégresse ?
La visite inopinée pleine de promesses,
Le sourire d’un être attachant,
Une compagnie affectueuse,
Le petit rien qui remet du baume au cœur ?
Allons secoue-toi, reviens sur terre,
Tu dois terminer ton œuvre.
Mea Culpa ?