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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 10:28
Ceux qui ont les moyens vont en SUISSE pour mourir dignement puisque c'est autorisé. Mais, et les autres?
Celui-ci, le 3 Août, un octogénaire, a tué sa femme atteinte de la maladie d'Alzhémer avant de mettre fin à ses jours.
Cet autre, le 6 Août, un homme de 74 ans aide sa femme de 70 ans qui voulait se suicider, dépressive et malade depuis longtemps. Il est mis en examen.
Cet autre encore, le 9 Octobre, un homme de 77 ans est soupçonné d'avoir tué sa femme de 78 ans, d'un coup de couteau et a tenté de se suicider. Il est mis en examen.
Dans ces deux derniers cas, il y aura sans doute un procés, jugés comme criminels. Pour leurs petits enfants, ils auront toujours dans la tête; notre grand père était un criminel. Ne risquent-ils pas de se mettre eux-mêmes au banc de la société? Alors que ces deux grands pères abandonnés,dans une situation insupportable ont voulu abréger les souffrances de leurs épouses. C'est un acte d'amour et de courage qui risque de se propager rapidement. Après tout, mieux vaut peut-être la prison à la dépendance?

Voyez ce chien sur le flanc, il gît, attendant la mort. Lisez dans son regard son appel pour mettre fin à ses souffrances. Les maîtres qui l'adorent, le portent chez le vétérinaire pour la piqûre qui met fin à ses jour. On dit que c'est humain.
Pour l'être humain qui n'a plus rien à espérer, qui souffre et demande la mort, (dans 5 à 10% des cas, certaines souffrances ne peuvent être soulagées). On lui prolonge sa vie, donc, souffrir plus longtemps, souffrances morales et physiques. Faudra-t-il en arriver à déposer des plaintes contre X, pour mauvais traitement et torture morale ou, physique?
Pour la contraception, on a légaliser la pilule. Pourquoi ne pas légaliser la pilule pour mourir avant la dépendance et la donner à ceux qui la demandent? On préférera peut-être nommer plus de juges dans les cours d'assises pour juger ces dangereux criminels?
Il faudra bien faire quelque chose de plus sérieux que des replâtrages sucessifs. Dans quelques années, ils seront des millions de malades de toutes sortes, dépendants. On ne pourra jamais assurer les soins. On ne pourra pas saigner davantage les malades pour soigner des morts vivants. Il faut faire le geste qui convient dès maintenant.

Paru dans la presse locale le 20-10-2007, mais amputé de la première partie.
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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 10:09
Entreposés pour finir leurs jours
Les restes de ce que furent des êtres forts
Dans une pièce où plane l'ombre de la mort
Pour un plus ou moins long séjour.

Les facultés déclinent jour après jour
Un mur anti bruit s'érige
On devient sourd
C'est le silence perpétuel
Un épais rideau se tire
On a perdu le jour
C'est la nuit éternelle.

Plus besoin de carillon pour égrener les heures
Plus besoin de calendrier pour situer le jour
Plus besoin de visite pour agrémenter le séjour
Plus besoin de menu, le repas n'a plus d'odeur
Plus besoin d'ouvrir la bouche, on a perdu la saveur.

Là, prostrée, au stade de fossile
Le menton sur le nombril
Le reste de ce que fut une femme gracile
Comment immaginer une reine de beauté
En ce corps desséché.

Ici, le reste de ce que fut un homme
Du spectre en est la copie conforme.
Dans ce qui fut un sexe, une sonde
Pour le cul une couche en guise de bonde
Une aiguille dans ce qui fut une veine
Pour nourrir un corps dont l'espérance de vie est vaine.

Qui étaient ces êtres décharnés, déformés?
Peut-on imaginer des ancêtres forts, beaux et gais?
Peut-on vivre en ce monde
Alors qu'ils sont coupés du reste du monde?
Plutôt des survivants dans un autre monde.
Quelle image garderont en leur mémoire
Les petits enfants venus les voir?
Les prolonger est aussi raisonnable
Que d'arroser les racines d'un candélabre.

Ecrit le 22 Février 2001 à la suite de reportages à la télé sur ce sujet.
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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 17:51
Après 84 années d'existence, après une vie à l'enfance rude, après une adolescence mouvementée pour cause de guerre et d'occupation, après une période adulte, remplie par un travail intense, avec ses joies et hélas, ses malheurs, après une retraite bien méritée, il faudra écrire le mot FIN.
C'est ce mot fin qui hante les esprits, car, au vu des articles de presse sur les maisons de retraite, qui sont plus des mouroirs qu'autre chose, au vu des diffusions à la télé sur ce même sujet, à la lecture de certains livres traitant également de notre futur sort, cette fin de vie n'a rien d'un paradis, et ce n'est pas admissible de finir de la sorte.
Afin d'éviter cette déchéance, cette humiliation, etc... Je me suis décidé de faire campagne pour une mort sereine avant la dépendance que je refuse catégoriquement.
Je revendique le droit de mourir sereinement lorsque je l'aurai décidé. Je refuse toute opération qui mène à la dépendance. Je refuse tous soins dans le cas d'une maladie inguérissable et qui mène à la dépendance et à la déchéance, je veux la mort.
C'est pourquoi, j'ai écrit plusieurs articles sur la fin de vie dont certains ont été publiés dans la presse locale et d'autres refusés. C'est pour parer à ces refus, que j'ai créé un blog.
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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 17:42

Après tous les témoignages de satisfaction reçus à ce jour à la suite de mon article:"je veux mourir en bonne santé", paru le 06-04-07, et surtout après la lecture du livre:"on achève bien nos vieux", par Jean-Charles ESCRIBANO, infirmier depuis plus de 25ans au service des personnes âgées dépendantes, il est de mon devoir de faire paraître cet article.

On n'a pas le droit de nous envoyer dans des structures où règne la déchéance, l'humiliation et la souffrance, dans certaiins cas, la torture. Comment pêut-on avoir une attitude aussi ignoble envers des êtres humains, fusent-ils très âgés? Il n'y a pas de mot assez dur pour qualifier ce qui se passe dans certaines maisons.

Il ne faut pas se voiler la face lorsque l'on sait que le nombre de personnes âgées va doubler dans les prochaines années. Il sera impossible de dégager assez d'argent pour créer des steructures avec personnel en nombre et qualifié. Ne rien faire, c'est être complice d'une dérive inqualifiable. On n'a pas le droit de saigner nos enfants et petits enfants pour essayer de résoudre le problème. C'est pourquoi, j'affirme avec force, vous n'avez pas le droit de refuser de nous donner le nécessaire pour mettre fin à nos jours lorsque nous l'aurons décidé, c'est notre vie, c'est à nous qu'elle appartient. Vous n'avez pas le droit de nous empêcher de mourir sereinement. Si, il est si difficile de légiférer sur ce sujet, on peut toujours fermer les yeux. Je suggère à toutes les personnes de mon avis de remettre à leur médecin traitant pour dégager ses responsabilités un papier cosigné par deux témoins attestant que l'auteur est saint de corps et d'esprit.

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 16:37

De source inconnue                                   

Médicament miracle, pas encore promu,         

La voie est sans issue                                 

Telle est la maladie d’ALZHEIMER.                  

Tous ces êtres

Aussi chers qu’ils pouvaient l’être                  

Sont rassemblés dans des mouroirs               

Puisque la lutte est sans espoir.                   

                                                             

Ils sont là, le regard hagard

Ne voient nulle part.                                   

Certains nourris à la becquée                                         

Par une employée zélée                              

Devant la télé, tout est parfait,                    

Qu’en est-il lorsqu’elle disparaît ?                  

                                                              

La raison, ils ne l’ont plus                                  

Le goût, ils ne l’ont plus                             

La volonté, ils ne l’ont plus                        

La conscience, ils ne l’ont plus                   

Le cerveau est mort                                  

Ces malades ont cessé de vivre                                                             

Même s’ils respirent encore.                        

 
Au lieu de penser à l’avenir
On avise sans réfléchir
Faire payer les moins malades
 
Pour soigner des morts vivants à L’issue fatale. 

Combien sont-ils ?

Des centaines de mille
Combien seront-ils.
Des millions, ça fourmille.

Parmi eux, combien auraient préféré mourir

Avant d’attraper cette maladie
Mais, il serait possible, parmi les
-personnes âgées encore en vie

De savoir combien demandent à
mourir avant de pourrir


Alors, pour le bonheur de tous
Donnons à ceux qui le demandent
Le nécessaire pour mettre fin à leurs jours
Lorsqu’ils auront décidé de le faire.

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 16:20

Je veux mourir en bonne santé.

 

            Alors que les caisses, vieillesse, Sécurité Sociale et retraites, sont dans le rouge, que les vieux sont de plus en plus nombreux et que l’on ne peut s’occuper d’eux comme il se devrait, faute de moyens (crédits et personnel), on s’entête à prolonger la vie le plus longtemps possible. Trop souvent dans l’humiliation et la souffrance.

            Il est bien pénible d’entendre parler de mauvais traitements à personnes âgées, tant en maisons spécialisées que dans les hôpitaux.

            Il y a trente ans, ma mère est décédée dans un hôpital dans des conditions atroces (escarres) que j’appelle tortures. Pendant de longues semaines, elle hurlait : tuez-moi. Elle nous demander de la tuer. J’ai vu d’autres cas, peut-être pas si atroces, mais très humiliants.

            C’est pourquoi, comme certaines personnes l’ont fait, je veux mourir en bonne santé. C'est-à-dire que lorsque l’on n’a plus de plaisir à vivre, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue.

            On peut se donner la mort par des procédés brutaux qui laissent de mauvais souvenirs à la famille et aux amis. Alors que mourir après l’absorption volontaire d’une pilule donne une mort calme et sereine.

            En conséquence, au nom du droit de disposer de sa vie, je demande que l’on fournisse à ceux, sains de corps et d’esprit qui le demandent, le nécessaire pour mettre fin à leur jours, lorsqu’ils jugent le moment arrivé. Cela réglerait beaucoup de problèmes.

 

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